Vous avez sûrement déjà entendu de nombreux conseils de prévention contre les infections urinaires, comme s’essuyer de l’avant vers l’arrière ou aller aux toilettes après un rapport sexuel. Mais il en existe d’autres auxquels vous n’avez sûrement jamais pensé.
Cet article va donc vous présenter des méthodes de prévention classiques ainsi que d’autres moins connues qui peuvent pourtant s’avérer très efficaces.
Raccourcis
- Éviter les infections urinaires après un rapports sexuel. >>>>
- Pourquoi vous devriez passer en revue vos produits pour le corps. >>>>
- Infections urinaires et régime alimentaire, alcool et tabac. >>>>
- Les habitudes qui peuvent augmenter les risques d’infection urinaire. >>>>
- Les signaux envoyés par le corps à ne pas ignorer. >>>>
Quelles sont les bases scientifiques de ces méthodes de prévention ?
Une grande partie des conseils préventifs présentés ci-dessous s’appuient sur la science. Mais en vous partageant ces conseils, nous gardons à l’esprit que les preuves scientifiques liant les infections urinaires récurrentes à la manière de s’essuyer, aux douches vaginales, aux sous-vêtements trop serrés et autres causes similaires sont variées et, dans certains cas, assez faibles.
Après avoir interrogé de nombreux membres de notre communauté, même sans en avoir la preuve scientifique, nous savons qu’adapter ses habitudes en termes de santé, d’alimentation et d’hygiène de vie peut mettre un terme aux infections urinaires récurrentes pour certain·es.
Nous avons écouté leurs histoires, rassemblé leurs suggestions, cherché des preuves concrètes et nous vous présentons le fruit de nos recherches ci-dessous.
Jetez donc un coup d’œil à notre liste pour évaluer vos propres habitudes.
Si vos infections urinaires récurrentes sont causées par une infection incrustée dans votre vessie, il est peu probable que le simple fait de changer vos habitudes vous permette de guérir. Cependant, les changements adaptés pourraient s’associer à votre traitement et aider votre corps à se rétablir plus vite.
Conseils préventifs : Les infections urinaires après les rapports sexuels
Facteur de risque #1 : Le sexe !
Le sexe est l’un des premiers facteurs de risques d’infections urinaires.
Des bactéries, ainsi que d’autres organismes préexistants dans le vagin et sur la peau située tout autour, peuvent être poussés à l’intérieur de l’urètre pendant un rapport, ce qui augmente le risque d’attraper une infection urinaire.
Comment éviter cela ?
1. Allez aux toilettes dans les 15 minutes après un rapport sexuel pour nettoyer la vessie.
2. Utilisez des remèdes préventifs à chaque rapport pour réduire le risque d’infection. Il a été prouvé que du D-Mannose de qualité s’avère efficace contre les infections provoquées par la bactérie E.coli, qui est la cause la plus commune des infections urinaires. Utilisez un antimicrobien naturel après un rapport peut être une autre option.
3. Des suppositoires vaginaux probiotiques contenant du Lactobacillus crispatus et des probiotiques oraux pour la santé vaginale contenant du Lactobacillus rhamnosus et du Lactobacillus fermentum se sont montrés prometteurs en ce qui concerne la restauration de l’équilibre de la flore vaginale. Ils pourraient réduire les risques d’infection urinaire et de mycose vaginale.
Facteur de risque #2 : Le sexe avec une infection urinaire.
La friction qui se produit pendant un rapport peut causer l’irritation d’un appareil urinaire déjà fragilisé.
Comment éviter cela ?
Attendez la fin des symptômes avant d’avoir d’autres rapports sexuels. Cela donnera à votre système urinaire l’opportunité de guérir. Un système urinaire en bonne santé est essentiel pour éviter les infections urinaires.
Facteur de risque #3 : Un nouveau partenaire sexuel
Plusieurs témoignages suggèrent qu’un partenaire sexuel spécifique pourrait causer plus d’infections urinaires à certaines personnes de sexe féminin. Cela pourrait être dû à une hausse de l’activité sexuelle en début de relation ou à l’introduction d’organismes étrangers dans l’urètre pendant les rapports.
On recense églamment plusieurs cas de partenaires de sexe masculin porteurs de bactéries causant les infections urinaires, ce qui implique l’infection à répétition du partenaire de sexe féminin.
Comment éviter cela ?
Que l’activité sexuelle soit régulière, exceptionnelle, ou qu’il s’agisse d’un nouveau partenaire, prenez toujours les mêmes précautions, comme expliqué ci-dessus, afin de réduire le risque d’infection urinaire causée par les rapports sexuels.
Si vos infections urinaires récurrentes ont commencé avec votre nouvelle relation et qu’elles se prolongent sur le long terme, vous pourriez envisager de vous faire tester ainsi que votre partenaire pour repérer des bactéries responsables d’infections. Dans une relation, la prévention d’infections urinaires est importante pour les deux partenaires.
Facteur de risque #4 : Emploi de diaphragme contraceptif (ou de coupe menstruelle)
La pression exercée par ces appareils peut ralentir le flux urinaire et permettre à des organismes responsables d’infections de se multiplier.
Nous n’avons pas de preuve concrète qui valide cette hypothèse mais des membres de notre communauté se sont exprimés sur le sujet.
Comment éviter cela ?
Si vous pensez que ces accessoires ont eu une incidence sur vos infections urinaires à répétition, essayez de changer de contraception ou de protection menstruelle. Ou au moins, veillez à ce qu’ils ne restent pas dans le vagin plus longtemps que nécessaire.
Facteur de risque #5 : Préservatifs en latex et spermicides
Pour certain·es, l’utilisation de préservatifs semble être liée aux infections urinaires suivant un rapport sexuel (encore une fois, pas de preuve scientifique ici).
Cela pourrait être dû à la friction qui se produit dans le vagin lors de l’activité sexuelle. Les tissus irrités peuvent créer un environnement propice au développement d’organismes responsables d’infections.
L’emploi de spermicides cause une perte de Lactobacillus (une bonne bactérie) et une hausse du pH vaginal, ce qui peut favoriser la croissance de bactéries responsables d’infections urinaires.
Comment éviter cela ?
Essayez des préservatifs sans latex et des lubrifiants bio au pH équilibré et si possible, arrêtez d’utiliser des préservatifs. Bien sûr, la prévention des infections urinaires a son importance, mais la prévention des IST est également capitale. Si vous songez à changer de méthode de contraception, lisez le reste de cette rubrique avant de faire votre choix.
Facteur de risque #6 : Les pilules contraceptives
Par définition, la pilule contraceptive altère l’équilibre hormonal de votre corps, en particulier les œstrogènes et la progestérone. Il est bien connu que le taux d’œstrogènes dans le vagin est directement lié à l’équilibre de la flore vaginale. Tout changement du taux d’œstrogènes peut altérer votre flore vaginale d’une manière qui pourrait favoriser le développement d’organismes responsables d’infections.
Comment éviter cela ?
1. Si vous avez la possibilité d’arrêter la pilule, vous pouvez essayer. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez envisager de discuter avec votre médecin afin de trouver une autre pilule qui vous serait plus adaptée. Veillez à bien mentionner que la prévention des infections urinaires est une de vos priorités.
2. Des suppositoires vaginaux probiotiques et des probiotiques oraux contenant certaines bonnes bactéries se sont montrés prometteurs quant à la restauration de l’équilibre de la flore vaginale, réduisant ainsi le risque de mycoses vaginales et d’infections urinaires.
Recherchez des suppositoires vaginaux contenant du Lactobacillus crispatus et des probiotiques oraux contenant du Lactobacillus rhamnosus et du Lactobacillus fermentum.
Vous pouvez en apprendre plus sur les infections urinaires et les hormones dans notre série vidéo avec des expert·e·s.
Conseils préventifs : Les produits pour le corps
Facteur de risques #7 : Les savons, bains moussants et huiles de bain
Les produits chimiques peuvent causer des irritations du vagin et de l’urètre. Ils peuvent aussi altérer le pH vaginal, provoquant ainsi un déséquilibre de la flore vaginale, ce qui permet aux organismes responsables d’infections de se développer et d’éventuellement se diriger vers l’urètre.
Comment éviter cela ?
Prenez une douche plutôt qu’un bain et utilisez des savons sans parfum. Évitez de savonner les zones proches de votre vagin et de votre urètre. Et gardez à l’esprit que tous les produits sont chimiques ; même les produits dits « naturels » sont créés à partir d’éléments chimiques. Un produit naturel peut aussi causer des irritations. Vous pouvez tenter d’utiliser un savon intime bio au pH neutre. Nous avons eu des retours positifs.
Facteur de risque #8 : Les tampons
La plupart des tampons contiennent des produits chimiques et ceux-ci sont très rarement indiqués sur l’emballage. Insérer ces produits chimiques directement dans le vagin peut provoquer des irritations et des inflammations. Changer de tampon risque également d’introduire des organismes responsables d’infections dans la région de l’urètre. À tout cela s’ajoute la pression exercée par le tampon, qui peut ralentir le flux urinaire et permettre aux germes de se multiplier, au lieu d’être activement évacués.
Comment éviter cela ?
Si vous pensez que les tampons vous posent ce genre de problèmes et que vous pouvez vous en passer, arrêtez d’en utiliser. Si ce n’est pas possible pour vous, mettez-vous à la recherche d’une marque qui fabrique des tampons sans produits chimiques. Veillez à vous laver les mains avant de changer de tampon et essayez de complètement vider votre vessie quand vous avez envie d’uriner. La prévention des infections urinaires peut sembler fastidieuse au début, mais ce sont les petits changements successifs qui permettent de faire une grande différence.
Facteur de risque #9 : Les douches vaginales et les déodorants intimes
Les « produits d’hygiène féminine » comme les douches, les sprays déodorants et les poudres utilisés dans la région des parties génitales peuvent irriter l’urètre. La douche vaginale peut perturber l’équilibre bactérien et altérer le pH normal du vagin, créant ainsi un environnement plus propice pour les organismes qui provoquent les infections. Certaines de ces pratiques peuvent découler d’idées reçues sur l’hygiène féminine et vont en fait à l’encontre de la prévention des infections urinaires.
Comment éviter cela ?
Aucune étude n’encourage les douches vaginales et autres pratiques similaires. Au contraire, l’American College of Obstetricians and Gynecologists (Collège Américain des obstétriciens et gynécologues) recommande d’éviter complètement ces pratiques. Un vagin en bonne santé se régule et se nettoie tout seul, vous pouvez le laisser se débrouiller.
Conseils préventifs : Ce que vous mangez, buvez et respirez
Facteur de risque #10 : La caféine et l’alcool
Présente dans certains aliments ou boissons, la caféine est un stimulant qui peut irriter l’appareil urinaire. En tant que diurétique, il accentue les envies d’uriner et augmente les risques de déshydratation. Il est important de rester bien hydraté·e afin de nettoyer le système urinaire des organismes pouvant causer des infections.
L’alcool agit aussi comme diurétique, ce qui augmente les risques d’être désyhdraté·e et pour certaines personnes, il peut amplifier les symptômes du bas appareil urinaire.
Comment éviter cela ?
Essayez de boire des tisanes sans caféine ou alors passez à l’eau. Évitez tous les aliments et boissons contenant de la caféine tant que vous avez encore des symptômes. La prochaine fois que vous avez envie d’un café, pensez à l’impact qu’aurait ce petit plaisir caféiné sur vos objectifs de prévention d’infections urinaires.
Les études concernant la consommation d’alcool présentent des résultats mitigés. Même si réduire sa consommation d’alcool ne peut jamais faire de mal, les résultats ont tendance à varier selon chaque personne. Les retours de notre communauté sur ce sujet sont partagés.
Facteur de risque #11 : Les boissons sucrées et les sodas
Les boissons gazeuses sont connues pour augmenter la récurrence de certains symptômes du bas appareil urinaire. Les sodas light, à eux seuls, contiennent quatre éléments bien connus pour irriter la vessie : l’acide carbonique, l’acide citrique et d’autres encore, la caféine et les édulcorants artificiels.
Comment éviter cela ?
Si vous êtes déjà convaincu·e d’abandonner les boissons sucrées et gazeuses, vous avez plus de motivation que beaucoup de gens. Ces boissons ne sont bonnes pour personne. Les retirer de votre régime ne sera pas uniquement bénéfique à la prévention des infections urinaires. Boire de l’eau est la meilleure alternative possible.
Facteur de risque #12 : Régime et infections urinaires
Les aliments très acides ou alcalins peuvent provoquer des irritations et inflammations supplémentaires chez un appareil urinaire déjà fragilisé. Les aliments riches en histamine sont aussi connus pour causer de la gêne au niveau de la vessie.
Comment éviter cela ?
Comme les symptômes liés à la nourriture varient selon les personnes, vous pouvez essayer de surveiller votre alimentation et de noter si des irritations proviennent après la consommation de certains aliments. Pour certaines personnes, éviter le chocolat, les agrumes, la vitamine C et les acides comme le vinaigre peut être bénéfique.
Facteur de risque #13 : La cigarette
Parmi les 60 substances cancérigènes présentes dans les cigarettes, nombreuses sont celles qui sont identifiées dans les échantillons d’urine des fumeurs. Cela signifie que ces substances traversent directement l’appareil urinaire.
Non seulement la cigarette triple vos risques de développer un cancer de la vessie, mais elle va également de pair avec une augmentation du risque de cystites interstitielles et autres symptômes du bas appareil urinaire. Il ne s’agit plus simplement de se protéger des infections urinaires.
Comment éviter cela ?
La seule bonne réponse est d’arrêter de fumer.
S’il vous faut encore un peu de motivation, une étude réalisée en 2012 a prouvé que les enfants de fumeurs ont plus de risques de développer des troubles urinaires sévères, dont les symptômes de la cystite interstitielle.
Il s’agit donc de prévention face aux infections urinaires personnelles MAIS AUSSI héréditaires.
Conseils préventifs : Les habitudes
Facteur de risque#14 : Ne pas aller aux toilettes quand il le faut
Plus longtemps l’urine reste dans la vessie, plus les germes ont le temps de se multiplier.
Comment éviter cela ?
Buvez suffisamment de liquides dans la journée pour que votre urine soit claire ou jaune pâle et allez aux toilettes dès que vous en avez envie. N’attendez pas. Certain·es clinicien·nes suggèrent de mettre un réveil toutes les 2 heures pour se rappeler d’aller aux toilettes.
Facteur de risque #15 : L’incontinence urinaire
Les infections urinaires peuvent provoquer de l’incontinence urinaire pour certaines personnes et l’incontinence causée par d’autres agents peut être un facteur de risque pour les infections urinaires.
Comment éviter cela ?
Parlez toujours à votre médecin de vos symptômes d’incontinence, car plusieurs traitements sont possibles. Vous pouvez aussi vous renseigner sur les protections urinaires pour adultes.
Facteur de risque#16 : Porter des jeans slim ou des collants
Les vêtements serrés et synthétiques peuvent retenir l’humidité et permettre aux organismes responsables d’infections de se multiplier. Cette idée se base en grande partie sur des anecdotes et bien que nous ayons entendu plusieurs personnes nous dire que c’était un problème, nous n’avons pas pu trouver de preuve scientifique.
Comment éviter cela ?
Portez des vêtements amples, faits à partir de fibres naturelles afin de permettre à l’air de circuler.
Facteur de risque #17 : Ne pas s’essuyer correctement
Des bactéries provenant de l’anus et des zones à proximité peuvent facilement s’infiltrer dans l’urètre.
Comment éviter cela ?
Essuyez-vous de l’avant vers l’arrière, c’est particulièrement important après être allé à la selle.
Conseils préventifs : La santé et les traitements
Facteur de risque #18 : La surconsommation d’antibiotiques
Les infections urinaires font partie des pathologies pour lesquelles on prescrit souvent trop d’antibiotiques. Le pourcentage d’infections résistantes aux antibiotiques est en constante augmentation. Si vous prenez régulièrement des antibiotiques qui ne semblent pas efficaces pour lutter contre vos infections urinaires, il est probable que vos antibiotiques contre l’infection urinaire ne soient pas adaptés ou que la dose prescrite soit insuffisante.
Prendre des antibiotiques en continu fait diminuer le nombre de bonnes bactéries présentes dans votre corps, créant un déséquilibre qui permet aux organismes responsables d’infections de se développer.
Comment éviter cela ?
Si vous pratiquez l’automédication d’antibiotiques ou si votre médecin vous prescrit constamment les mêmes antibiotiques sans jamais vous soumettre à un test, nous vous suggérons de vous pencher sérieusement sur le problème. Le dépistage des infections urinaires est essentiel pour identifier la raison des symptômes mais les tests standards ne sont pas forcément la meilleure solution.
Bien que les recherches soient encore incomplètes, de nombreuses études ont révélé des résultats encourageants pour des traitements d’infections urinaires sans antibiotiques.
Facteur de risque #19 : L’histoire des infections urinaires

Les recherches ont démontré que les infections à la bactérie E. coli peuvent modifier la paroi de la vessie, la rendant plus sensible à d’autres infections causées par la bactérie E. coli. Des infections provoquées par d’autres organismes peuvent aussi rendre la vessie plus vulnérable.
De manière générale, plus vous avez eu d’infections urinaires, plus vous avez de chance d’en attraper d’autres. Il existe de nombreuses raisons à cela. Nous avons traité beaucoup d’entre elles dans notre article sur comment les infections urinaires peuvent devenir chroniques.
Comment éviter cela ?
S’il s’agit de votre première infection urinaire, faites-vous soigner le plus tôt possible. Cela pourrait limiter ou éviter l’altération de la paroi de votre vessie.
Si vous avez déjà eu plusieurs infections urinaires, renseignez-vous sur les différentes possibilités de tests et de traitements contre les infections urinaires récurrentes. N’hésitez pas à poser toutes vos questions à votre médecin.
Facteur de risque#20 : Plusieurs infections urinaires sur une courte durée
Comme pour n’importe quelle infection, les infections urinaires fréquentes peuvent provoquer des inflammations qui risquent de perdurer, tout particulièrement dans l’appareil urinaire. Il est possible que certains symptômes mineurs soient en fait le résultat d’une inflammation et non d’une nouvelle infection.
Comment éviter cela ?
Dans le cas où les symptômes durent, des changements ciblés de votre régime alimentaire peuvent réduire l’irritation et permettre d’éviter de nouvelles infections urinaires. Des infusions connues pour calmer et réduire les inflammations peuvent aussi vous soulager. Il est important de laisser le temps à votre appareil urinaire de guérir. Cela dit, il vaut toujours mieux parler à votre médecin des symptômes que vous avez.
Facteur de risques#21 : Les mycoses vaginales / les vaginites bactériennes
Des études ont démontré qu’il existe un lien entre le déséquilibre de la flore vaginale et la hausse des infections urinaires. Les mycoses vaginales et les vaginites bactériennes sont le signe d’un tel déséquilibre et il ne faut pas les ignorer. La prévention des infections urinaires s’étend au-delà du simple système urinaire.
Comment éviter cela ?
Des suppositoires vaginaux probiotiques contenant dû une bonne bactérie appelée Lactobacillus crispatus et des probiotiques oraux pour la santé du système urinaire contenant du Lactobacillus rhamnosus et du Lactobacillus fermentum se sont montrés prometteurs en ce qui concerne la restauration de l’équilibre de la flore vaginale. Il est également essentiel de parler à votre médecin de vos symptômes.
Facteur de risque#22 : La prolifération de candida / Un intestin en mauvaise santé
Environ 80% du système immunitaire se trouve dans les intestins. Un système immunitaire fragilisé à cause d’intestins en mauvaise santé n’est pas capable de se défendre efficacement contre les infections. C’est la même chose quand il s’agit du système urinaire. Il peut aussi arriver que des bactéries venues des intestins se déplacent jusqu’au vagin et ensuite en direction de l’urètre. Quand cela se produit, des infections urinaires peuvent se déclencher.
Comment éviter cela ?
Il faut résoudre ses troubles digestifs. Améliorer votre régime alimentaire et renforcer votre système immunitaire avec les bons probiotiques peut donner à votre corps les armes dont il a besoin pour se débarrasser des infections urinaires récurrentes. Vous pouvez trouver un professionnel pour vous assister dans ce processus.
Facteur de risque #23 : La Chlamydia Trachomatis
La chlamydia trachomatis est une cause assez répandue d’urétrites chez les femmes. La neisseria gonorrhoeae et le virus de l’herpès simplex peuvent provoquer des dysuries (douleur et gêne au moment d’uriner). Tout cela peut être confondu avec les symptômes d’une infection urinaire. Votre corps ne peut pas soigner ces infections tout seul, un traitement est nécessaire.
Comment éviter cela ?
Il est important de bien séparer les IST des infections urinaires récurrentes lors de vos recherches. Des dépistages de la chlamydia, de la gonorrhée et de l’herpès sont possibles dans les CeGIDD, donc si vous avez des doutes, il vaut mieux se faire tester au plus tôt.
Même si les conseils préventifs ci-dessus peuvent vous donner de bonnes bases, nous voulons également souligner qu’il existe d’autres facteurs de risques plus sévères, que ces conseils de prévention contre les infections urinaires ne suffiront pas à régler. Il peut s’agir d’anomalies de l’appareil urinaire, de blocages tels que des calculs rénaux et de maladies. Vous pouvez vous renseigner davantage sur les autres causes communes de symptômes urinaires
Comme nous l’avons précisé dans l’introduction, de bonnes habitudes de prévention contre les infections urinaires n’auront probablement pas d’impact sur une infection incrustée dans la vessie.
C’est pourquoi il est important de recevoir les conseils d’un professionnel de santé si vos symptômes persistent ou si vous vous inquiétez et que vous voulez en savoir plus.
Si vous voulez partager des conseils préventifs qui se sont avérés utiles pour vous ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter !
Ask Questions. Tell Stories!
Comments
Puis je avoir des informations et solutions pour des infections urinaires à répétition.
Bonjour, J’espère que vous avez reçu l’e-mail que nous vous avons envoyé lorsque vous avez posté ce commentaire. Vous pouvez toujours nous contacter directement par email.
J’aimerais avoir le protocole svp
Bonjour Caya,
Nous vous avons envoyé le protocole de Melissa par mail.
Nous espérons que celui-ci vous aidera.
Bon courage.
I feel like there is a gap in understanding for women like myself who get post-coital UTI’s 100% of the time. I’ve been doing antibiotic bladder instillations (on round 5 of them), and while they have reduced my daily pain significantly, they have had zero impact on post-coital UTI prevention. The only thing that keeps a UTI for me away after sex is a dose of Hiprex, and a dose of 100 mg Trimethoprim. But that only keeps things from getting out of control with a full blown infection— I still have the pain of being on the verge of a UTI. Do any other women here experience this? I am 13 years into recurrent UTI/constant bladder pain and 1 year into this specific clockwork post-coital UTI situation, and just feel like something more major is being missed…
Hi Emma, UTIs are after sex is the most common theme we see, so you’re definitely not alone there. If you have any questions, you’re always welcome to get in touch directly. Melissa
Yes, definitely UTI’s after sex are common knowledge. But are there others who specifically get them 100% of the time after sex, so that sex is less of a risk factor for UTI, but instead is a guaranteed UTI?
Hi Emma, yes, we hear from many people who experience symptoms of a UTI every time they engage in sexual activity, and many who abstain altogether because of this. Some research has been conducted around this, but not yet enough to provide any conclusive answers. Melissa
I get recurring UTIs I do everything I possibly can. Shower before and after, as does my partner. Pee as many times as I can after sex, dmannose before and after then every 6 hours. Cranberry, probiotic and vitamin C vitamins. Still I get UTIs, I don’t know what to do and I end up sleeping in the bathroom as I am right now because of the constant pain and peeing. D-mannose helps get rid of the side effects but I never trust it enough to go without antibiotics.
I am in the same boat as you!!! Every. Time. Nothing works except for the “big guns”- a dose of antibiotics after sex…. and I have a cystoscopy on the horizon to check out what else might be wrong…
Hi Taylor, I saw you also sent us an email so I’ve replied there with more info. Melissa
I have a genetic disposition to reoccurring utis and discovering d mannose And using after intercourse has been a lifesaver. Ive been UTI free since. However Im trying to conceive and ive read that its possible d mannose can hinder conception. Not sure how true that is but ive gotten to the point i cant have intercourse without taking something afterwards regardless if i urinate.Not a fan of antibiotics but not sure which route would help more in this case. Open to alternatives.
Hi Nicole, it’s great to hear that D-mannose has been helpful so far. I just sent you an email with some possible alternative approaches. I hope it helps. Melissa
What are your views on Hiprex for the prevention of a UTI?
Hi Karina, I can share some more information about Hiprex via email, if you can send me a direct message. Melissa
I think one thing that is missing from this website is that for a small percentage of people, antibiotics (especially Cipro and Levofloxin) can have debilitating long term effects (neuropathy, anxiety, muscular-skeletal issues). Check out pages like floxiehope.com. There is a paired facebook group for metronidazole. Taking antibiotics can leave problems way after the UTI is clear – and I think this group of recurrent folks is the most susceptible.
Hi Kim, I agree that recurrent and chronic UTI sufferers are at risk of side effects given the frequency of antibiotic use. We’ve covered the warnings around fluoroquinolones on our UTI antibiotics page. If you have any feedback on that, can you send me a direct message so we can discuss and I can make any improvements? Melissa
I got my first UTI when I had sex for the first time. I got treated and it went away and I never got another one while I was with that partner. 5 months later, I had sex with a new partner. I got another UTI and it was treated and went away. 2 weeks later with the same partner, I got another UTI and it got treated and went away. Except for some reason, my bladder was never the same after that specific UTI. I was left with the strong urgency to pee as if my bladder was full every time I needed to pee. The feeling is strong after I wake up from sleep/nap. I have gotten many UTI’s after having sex with that same partner even though we are both STD free and I pee afterwards every time. I don’t know why I am getting so many UTI’s from being with my partner. Its very frustrating and painful.
D-Mannose might help with that, if you haven’t tried it. Hope you’re feeling better!
We’ve shared more detailed information about D-mannose too, if you’d like to read it. You can find it here. Melissa
Hi, there is also another thing that I haven’t seen here, but after an UTI, your bladder and urethra can be inflammed even after your infection was cleared. I had that experience. I thought i was having small UTIs constantly but it was only residual inflammation. Until recently, the symptoms had completely disappeared and I was great.
And then, I decided to have sex again… – _-
I agree. Inflammation feels like a UTI. And, a bacterial vaginosis infection also can feel like a UTI. The yeast/BV/UTI collection of symptoms is connected.
Hi Alice, you’re right, each experience is unique. It can be very difficult to differentiate inflammation alone from infection, particularly due to the inaccuracies of UTI testing. It’s always best to discuss with a doctor of course. Melissa
Hi CD, we have a couple of articles you may like to read, given what you’ve described. First, how UTIs can become chronic, and second about one practitioner’s treatment approach where sex appears to be a UTI trigger. If you have any other questions, you can always message us. Melissa
Im 20 right now, i had my first uti when in February 2018, than i was prescribed with antibiotic and gone for a while for about 6 month than when i got back the dr prescribe with another antibiotic then it happen again on october when i am having period and after that it happen again every month every time im period, i try to consult urologist but he seem not much help because he said normal to have uti while period, then i met gynae and she try to prescribe me probiotic and urell,do you have any advice im scared to have it all over again.
Hi Nurul, a UTI every time you get your period shouldn’t be something you have to deal with. Have you read some of the other information on our site about testing and treatment options? You can also get in touch via email so I can share more resources that way. Melissa
At 52 years old, I have struggled with recurrent UTI’s off and on since 30 years old. I also have Hashimotos, SIBO and Dibosis. I know it’s all about Biofilm I’m convinced. I’m trying to self-treat wth Biofilm disruptors, GI support, GI Detox to get rid of the mess and Pre and probiotics…amoung good food choices. Doctors that know this routine are not accessible and very expensive. Some of them get part of the treatment right, but not the whole thing…but it’s lack of knowledge and training. It’s a tough treatment and very tough to stick too. I went into remission once for about a year…but went right back to where I am now. Try try again. Good Luck.
I am in my 50s and have been struggling on and off for 30 years also. Having children helped my symptoms but they always came back sometimes mild sometimes incapacitating. Saw many doctors some even tried to help. At least I started eTing a super healthy diet. Finally found someone who helped. Proper testing, treatment of the specific infections, biofilm busting, treatment of coexisting conditions. I still get e. Colo infections but I’ve cleared all the buried old infections and I’m working on building my immune system enough to not be so susceptible to e. Coli. E. Coli is responsible for the vast majority of Uris. STDs can cause very painful bladder infections also. I’m still angry about that. Good luck
Hi Mary, I saw you also sent a direct message, so I’ll respond via email. Susy
I hope your current approach gets you on track to recovery. If you have any questions, you can alwayssend us a message directly. All the best, Melissa
I am 79 yars old and have been getting 3 to 4 UTIs a year since I have been in my 20s. I have been on so many antiobiotics through the years am resistant to many. I have had many cystoscipies and ultrasounds, etc and everything is negative. The only thing that ever helped was a minor out patient procedure done about 20 years ago where scare tissue from many UTIs was removed from my urethra. That procedure left me free from UTIs for 6 years. Unfortunately, I have been told by many drs. and Urologists that the procedure is no longer done. “ the bad outweighs the good”. It is very depressing to get so many UTIs. I take a strong Cranberry supplement every day and do everything right, but still get the UTIs. Any Suggestions?
Hi Judy, are you able to send me a direct message with more info on where you’re based? I may be able to share helpful resources. Melissa
I have a false bladder internally and I have to catheterize usually 7 times in 24 hours. I have a UTI almost all of the time and my Microbiologist tests it every time and prescribes whatever anti biotic it is sensitive to. It is always a strain of ecoli.It gets better and then about 4 days later it all starts again. I have found your article very interesting and I will try some of the solutions. It has now been suggested that I may have bugs in the biotherms?? Any further ideas please?
Hi Paula, we have more information about chronic infection and biofilms here. From that article you may want to read about the inaccuracies of testing, alternative testing methods, and recurrent UTI treatment. If you have questions in addition to this info, you can get in touch. Melissa
« If your recurrent UTIs began as the result of a new relationship and have continued long-term, you may want to consider having both yourself and your partner tested for UTI-causing bacteria. »
I’m in this exact scenario with my girlfriend. Since we started dating, she has had several UTIs, typically occurring after sex. (D-mannose helps, but I don’t believe it’s treating the underlying problem.)
I’d like to get myself tested for UTI-causing bacteria. Do you know what bacteria I should request testing for? E. Coli, but anything else? Or if I go to the doctor and request a test for UTI-causing bacteria, will they know what to test for?
Thanks for any help you can provide. And thank you for this website — it seems like a great resource.
Hi there, the approach for testing a partner may be different depending on whether the partner is male or female. Practitioners who correlate sex with UTI recurrence may ask for males to provide urine, semen and/or prostate fluid samples whereas females are generally asked for urine only. As for testing, standard culturing techniques can be inaccurate and it may be necessary to use more advanced testing. It helps to have a practitioner that has experience with this type of testing. If you want more info, feel free to get in touch directly. Melissa
I’m male. 🙂 I should have specified that — sorry! I’ll get in touch directly for more information, but if you have any recommendations for males in this position, I’m sure that would be helpful for anyone who stumbles across this post.
That helps to know! Because most practitioners are unlikely to consider whether a partner is contributing to a chronic UTI issue, there’s a good chance you’ll need to raise this possibility yourself. Chronic UTI specialists have described cases where a male partner has asymptomatic prostatitis and has required treatment in addition to their partner being treated, in order to break the cycle. This is an angle considered by the specialists listed on our site, but you can always try your own doctor first. It would be great to hear anything you find out. Melissa
Tried to submit results of the UTI Quiz, but kept getting a message saying « provide valid email address. » (the email address I provided was a valid email)
Thanks for letting us know. Sorry! As far as I’m aware that hasn’t happened before. Can you send me an email via our contact form so I can look into it? Melissa