En cas d’infection urinaire, la vitamine C est-elle efficace, sans effet, ou dangereuse ? Ce complément alimentaire est reconnu pour ses multiples bienfaits. Cependant, son efficacité face aux infections urinaires est encore à prouver.
Dans cet article, nous verrons se qui se passe sur le plan chimique lorsqu’on prend de la vitamine C et nous explorerons ses possibles effets sur les symptômes de l’infection urinaire. Nous expliquerons en deux mots pourquoi il est crucial de bien choisir le type de vitamine C à prendre quand on souffre d’infections urinaires récurrentes.
Raccourcis
- Que savons-nous des effets de la vitamine C sur les infections urinaires ? >>>>
- La vitamine C contre les infections urinaires : avantages et inconvénients >>>>
- Pourquoi la prise de vitamine C doit être réfléchie >>>>
- Que dit la recherche sur l’efficacité de la vitamine C contre les infections urinaires ? >>>>
- Quelle dose de vitamine C est recommandée pour lutter contre les infections urinaires ? >>>>

La vitamine C fait partie de notre liste des remèdes maisons les plus recherchés sur internet car elle y est vivement plébiscité.
Mais il faut garder à l’esprit que l’engouement pour la vitamine C et sa popularité ne prouvent en rien son efficacité. Il est possible que dans certains cas, la vitamine C arrive à diminuer les symptômes et limiter l’infection. Mais elle n’élimine pas le ou les agents pathogènes responsables des infections urinaires à répétition.
Les personnes qui recommandent la vitamine C sur internet sont souvent celles qui voient également leurs symptômes revenir après un certain temps. Cela donne à réfléchir.
![]() | « J’ai essayé toutes sortes de remèdes maisons contre les infections urinaires. Cela faisait quelques mois que je prenais de la vitamine C et ça avait l’air de faire son effet, mais les symptômes revenaient constamment. Alors j’ai fini par réaliser que la vitamine C n’étais pas si efficace que ça ! » |
Que savons-nous des effets de la vitamine C sur les infections urinaires ?
Pour commencer, il faut savoir que nos connaissances sont insuffisantes. C’est parce qu’il y a un manque évident d’études pour déterminer si la vitamine C est utile pour traiter ou prévenir les infections urinaires.
Les études portent principalement sur l’action de la vitamine C contre des micro-organismes in vitro. Ces études sont menés en laboratoires, et non sur des femmes symptomatiques.
La plus grande étude menée sur des sujets humains comprenait 110 femmes enceintes. Inutile de préciser qu’il y a un besoin d’études plus poussées, avec des femmes enceintes et non enceintes, afin de déterminer l’efficacité de la vitamine C contre les infections urinaires.
La vitamine C comme nutriment essentiel pour lutter contre les infections chroniques
Que la vitamine C soit utile pour traiter les infections urinaires ou pour les prévenir, son rôle de vitamine essentielle aux fonctions corporelles reste inchangé.
Un lien a été établi entre la vitamine C et les fonctions du système immunitaire. Pour ainsi dire, un apport sain en vitamine C est essentiel pour lutter contre les infections. Cependant, nous savons que certains types de vitamine C peuvent déclencher des symptômes dans la vessie chez les personnes qui souffrent d’une inflammation de la vessie.
Pour une utilisation complémentaire de la vitamine C (si elle est nécessaire), les spécialistes recommandent de la prendre sous forme tamponnée, afin de diminuer les risques d’irritations.
« Il est primordial de s’assurer que toute vitamine C est sous forme tamponnée. En plus de ses propriétés antioxydantes puissantes, Ultimate Protector active le Nrf2. Plusieurs études ont démontré que le Nrf2 contribue au processus anti-inflammatoire ainsi qu’à l’augmentation de la production de cystéine (nécessaire pour fabriquer du glutathion pour la détoxication). Cela est particulièrement intéressant pour les personnes qui ont génétiquement tendance à produire plus d’ammoniac et moins de cystéine. » Ruth Kriz, infirmière spécialisée dans les infections urinaires chroniques et les cystites interstitielles
La vitamine C contre les infections urinaires : Quelques explications scientifiques
Avant de parles des études menées sur le sujet, intéressons-nous au rôle de la vitamine C dans l’organisme.
La vitamine C fait partie intégrante d’une alimentation saine car elle joue un rôle vital dans de nombreuses zones du corps humaine. Elle est participe à la santé des tissus et à la cicatrisation des plaies, car elle est essentielle à la production de collagène, une protéine de soutien importante.
La vitamine C est considérée comme sans danger, même à forte dose comme dans la plupart des compléments alimentaires. C’est dû à sa capacité à se dissoudre dans l’eau. Ce qui indique que le corps l’élimine facilement par l’urine.
On pense que la vitamine C peut agir directement sur les agents pathogènes qui causent les infections urinaires parce qu’elle voyage jusqu’à l’urine. C’est un élément clé de la théorie en faveur de la vitamine C pour combattre les infections urinaires.
La vitamine C pourrait exterminer certaines bactéries
Parmi les espèces bactériennes responsables d’infections urinaires, beaucoup sont connues pour convertir le nitrate en un autre produit chimique appelé nitrite. Si vous avez déjà utilisé des bandelettes urinaires (qui ne sont pas très fiable, par ailleurs) le mot nitrite doit vous dire quelque chose.
![]() | « J’avais l’habitude de faire des tests de bandelette urinaire, mais ils en détectaient jamais d’infection parce qu’il n’y avait pas de nitrites dans mon urine. Plus tard, j’ai découvert que toutes les infections urinaires ne sont pas synonyme d’une présence de nitrites. J’ai donc arrêté d’utiliser les bandelettes urinaires. » |
On trouve du nitrate dans les aliments que nous mangeons. Le corps humain en produit également, donc il ne faut pas s’en préoccuper ou essayer de limiter sa consommation.
Dans un environnement acide, ces bactéries « dénitrifiantes » utilisent le nitrate présent dans notre corps pour produire de l’oxyde nitrique, un composé chimique très réactif. La création de cet oxyde nitrique hautement réactif entraîne également leur propre mort.
C’est là que la vitamine C entre en jeu. On pense que la vitamine C (également appelée « acide ascorbique »), crée un environnement acide afin de déclencher la production d’oxyde nitrique ainsi que la propre élimination des bactéries présentes.


L’idée de bactéries responsables de leur propre mort est plutôt cool. Cependant, les infections urinaires sont également causés par une variété d’autres micro-organismes non dénitrifiants.
Bon nombre de micro-organismes peuvent réagir différemment à la vitamine C. Par conséquent, si vous ne connaissez pas le microbe à l’origine de votre infection urinaire, vous ne saurez pas si la vitamine C sera efficace ou non.
La vitamine C contre les infections urinaires : Les inconvénients
Etant donné que les preuves d’efficacité sont limités, les médecins ne sont pas en mesure de promouvoir la vitamine C comme remède efficace contre les infections urinaires.
La vitamine C est un produit chimique d’origine naturel, mais elle reste un produit chimique, comme tout le reste. Son utilisation peut causer des effets secondaires inconnus.
Comme nous ne savons pas exactement comment la vitamine C agit sur les infections urinaires, nous ne connaissons pas son efficacité, ni son niveau de dangerosité pour un usage à long terme.
Il est possible que la vitamine C s’agisse que sur des variétés de bactéries définies et donc qu’elle ne soit efficace que dans certains cas. En réalité, ses effet sur les nombreux autres micro-organismes présents dans les voies urinaires sont mal connus.
C’est pourquoi il est primordial de savoir ce qui cause votre infection urinaire.
A cause de ces incertitudes, nous ne savons pas quelle est la dose idéale, ni à quelle fréquence elle doit être prise, et encore moins si les résultats seront probants.
Et quand il s’agit d’une infection chronique de la vessie, un traitement à base de vitamine C n’est pas recommandé. Les bienfaits de l’arrêt temporaire des symptômes seront contrebalancés par d’autres problèmes qui surviendront plus tard.
Ce que la recherche nous apprend sur la vitamine C
Les études sur la vitamine C (ressources disponibles en anglais seulement) :
3. Daily intake of 100 mg ascorbic acid as urinary tract infection prophylactic agent during pregnancy
Quels étaient les objectifs de ces études ?
- Tester l’utilité des propriétés dénitrifiante dans l’élimination des bactéries. Il s’agissait d’une étude in vitro (pas d’études sur des sujets humains présentant une infection).
- Ajouter de la vitamine C aux bactéries dénitrifiantes afin de déterminer si elle les élimine ou non. L’étude a été réalisée in vitro.
- Tester la capacité de la vitamine C à réduire les symptômes d’une infection urinaire et à limiter les ECBU positifs chez la femme enceinte. Cette étude a été réalisée sur de vrais sujets.
- Déterminer si la vitamine C augmente la capacité d’une bactérie à endommager les produits chimiques protecteurs présents sur les parois de la vessie. Il s’agissait d’une étude in vitro utilisant des bactéries vivantes prélevées sur des sujets humains.
Quels sont les résultats de ces études ?
- Les bactéries dénitrifiantes ont été éliminées par l’ajout de vitamine C in vitro. La vitamine C a provoqué une hausse d’acidité, ce qui a déclenché la production d’oxyde nitrique. L’oxyde nitrique a causé la mort de ces bactéries. Les bactéries mutantes n’étaient pas vulnérables aux attaques acides de la vitamine C (leurs gènes dénitrifiants étaient absents).
- Comme elles ont pu se développer dans un environnement non-acide et riche en nitrates avant que la vitamine C n’entre en jeu, elles ont été éliminées par celle-ci plus efficacement.
- Chez la femme enceinte, la vitamine C s’est avérée efficace pour réduire les symptômes et les résultats positifs aux tests de culture d’urine.
- Dans une étude in vitro, la vitamine C semble augmenter la capacité d’une bactérie en particulier (Proteus vulgaris) à endommager la paroi de la vessie.
Ce qu’il faut retenir :
- Le mécanisme de production d’oxyde nitrique n’a pas encore été prouvé chez les personnes qui prennent de la vitamine C contre les infections urinaires.
- En laboratoire, on a conclu que les trois espèces de bactéries suivantes réagissent à la vitamine C : Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus saprophyticus. À l’heure actuelle, aucune étude n’a prouvé que d’autres micro-organismes réagissent à la vitamine C.
- La bonne nouvelle c’est que la vitamine C a un effet positif sur les femmes enceintes, c’est-à-dire une diminution des symptômes et une limitation des tests urinaires positifs. Bien qu’il s’agisse d’une étude de taille moyenne (110 femmes), ces résultats peuvent en pas s’appliquent aux femmes non enceintes.
- Le fait que vitamine C améliore la capacité de Proteus vulgaris à endommager la paroi de la vessie n’a été démontré qu’in vitro. Il est possible que l’effet global de la vitamine C sur le corps humain reste tout de même bénéfique. En effet, elle a tendance à acidifier l’urine, tandis que la bactérie Proteus vulgaris préfère un milieu au pH moins acide.
En résumé :
- Les résultats suggèrent que la vitamine C serait un remède efficace contre les infections urinaires causées par des bactéries dénitrifiantes.
- En cas de suspicion d’une infection urinaire à Proteus vulgaris ou d’urine alcaline, il vaut mieux éviter le traitement par la vitamine C.
- La recherche sur la vitamine C contre les infections urinaires en est encore à ses balbutiements.
- Des études plus étendues, plus rigoureuses et mieux contrôlées sur les femmes enceintes et non enceintes sont nécessaires. Celles-ci doivent déterminer comment et quand la vitamine C est le bon traitement contre les infections urinaires.
Quelle dose de vitamine C est recommandée en cas d’infections urinaires ?
En lisant cet article, vous aurez compris que la vrai question à se poser est plutôt « dois-je prendre de la vitamine C pour les infections urinaires ? »
Admettons que vous allez tester la vitamine C, parce qu’on vous a détecté une infection urinaire à une bactérie dénitrifiante ou qu’on vous l’a conseillé.
Que nous disent les études ? Quelle est la dose sûre de vitamine C ?
Tout d’abord, examinons le taux de vitamine C nécessaire pour être en bonne santé, puis mettons-le dans le contexte d’un traitement.
Apport quotidien recommandé en vitamine C
Il est de notoriété publique que la vitamine C est un élément essentiel de l’alimentation. On appelle une carence en vitamine C prolongée un « scorbut ».
Et non, le scorbut n’est pas réservé qu’aux pirates et aux marins. Cela-dit, c’est bien en 1747, lors d’un procès de marins probablement atteints de scorbut, que James Lind a compris que les oranges et les citrons traitaient cette mystérieuse maladie.
Ce n’est qu’en 1933 que la structure chimique de la vitamine C a été identifiée. Depuis, la science a beaucoup œuvré pour en découvrir les bienfaits.
La National Academy of Sciences (États-Unis) et le NIH ont défini un apport journalier recommandé (AJR) en vitamine C pour les différentes stades de la vie d’une femmes :
État/âge | AJR |
---|---|
Adulte de 19 ans et + | 75 mg |
Grossesse | 85 mg |
Allaitement | 120 mg |
Le scorbut est plutôt rare de nos jours, mais il faut s’assurer d’avoir au minimum les doses recommandées ci-dessus. Il faut savoir que ces différents apports journaliers recommandés comprennent à la fois les apports alimentaires et complémentaires.
Les bonnes doses de vitamine C pour combattre le scorbut
Pour traiter le scorbut aujourd’hui, le British National Formulary (la « bible du médecin ») recommande la dose minimum de 250 mg de vitamine C par jour, en doses fractionnées. Pour prévenir le scorbut, la dose quotidienne la plus élevée recommandée chez les personnes à risque n’est que de 75 mg.
Le scorbut est une maladie très simple à traiter et à prévenir ; il suffit d’une faible dose de vitamine C pour parer aux symptômes. Au début des années 1900, les explorateurs de l’Antarctique ont survécu pendant les hivers parce qu’il avaient un apport en vitamine C suffisant, grâce à la viande de phoque qu’ils chassaient et mangeaient de temps à autre. La plupart des espèces animales sont capables de fabriquer leur propre vitamine C, ce n’est pas le cas des humains.
Des méga-doses de vitamine C pour traiter certains maladies
Peut-être avez-vous remarqué que les compléments sont souvent dosés à 1 gramme de vitamine C (1 000 mg). L’apport journalier recommandé est largement dépassé, cependant il est toujours considéré comme sans danger.
Quand la vitamine C est utilisée pour traiter des maladies spécifiques, les doses prescrites ont tendance à être beaucoup plus élevées. Pour le moment, les études affirment que, du à sa faible toxicité, la vitamine C a peu de chance d’entraîner des effets secondaires graves jusqu’à un certain stade.
La NIH a fixé des doses limites de sécurité suivantes en termes d’apport en vitamine C pour les femmes :
État/âge de la femme | Limite de sécurité d’apport en vitamine C |
---|---|
Adulte de 19 ans et + | 2000 mg |
Grossesse | 2000 mg |
Allaitement | 2000 mg |
La sureté de la vitamine C
L’analyse la plus complète sur la question des dangers liés à la prise de compléments en vitamine C a été réalisée par la National Academy of Sciences (États-Unis) en 2000.
On soupçonne qu’une dose supérieure à la limite de sécurité augmente le risque de calculs rénaux, d’intoxication par le fer, de carence en vitamine B12 et en cuivre, d’érosion de l’émail dentaire et de diarrhée.
La plupart de ces effets secondaires supposés n’ont pas été vérifiés. Il a cependant été conclu que de fortes doses de vitamine C entraine généralement un diarrhée. Cet effet secondaire a servi à définir les doses limites de sécurité du tableau précédant.
Prendre de la vitamine C pour acidifier l’urine est un des cas dans lesquels des « méga-doses » de vitamine sont indiquées.
Dans l’étude sur les femmes enceintes mentionnée plus tôt dans cet article, la dose prescrite était de 100 mg, ce qui est bien en deçà de la limite journalière.
Cependant, dans le cadre d’une acidification urinaire par la prise de vitamine C pour soigner une infection urinaire, la dose prescrite va souvent de 4 à 12 grammes par jour. Cela représente près de 6 fois la limite de sécurité établie, ce qui risque fortement d’entraîner des diarrhée chez les patient·e·s.
La prise de vitamine C comme complément alimentaire est généralement sans danger. Mais dans le cadre de certains problèmes de santé, il est préférable de demander un avis médical avant de commencer à en prendre. Un avis médical est on ne peut plus important pour les fortes doses nécessaires à l’acidification urinaire.
La vitamine C contre les infections urinaires en quelques points
- Comme traitement contre les infections urinaires, la vitamine C est prometteuse.
- D’autres recherches sont nécessaires pour définir plus précisément le fonctionnement de la vitamine C et sa posologie, mais aussi pour apprendre à contourner les possibles dangers identifiés ci-dessus.
- En cas d’infection urinaire, la vitamine C est efficace sur certaines bactéries, mais elle peut aggraver les choses pour d’autres.
- En tant que complément, la vitamine C est généralement sans danger. Mais dans le cas de certains problèmes de santé ou de la prise d’une forte dose, il faut d’abord avoir un avis médical.
Au-delà de cet article, n’hésitez pas à faites vos propres recherches. Nous vous invitons à jeter un œil à notre section sur les remèdes maisons afin d’en savoir plus.

Nous ne cesserons jamais de le répéter… Avant de prendre un produit que vous avez repéré, le bon réflexe c’est de faire une petite lecture de fond sur ce dernier !
Au premier abord, les articles scientifiques semblent difficiles à lire. Mais vous pouvez d’abord lire l’abstract (le résumé) de l’article qui se trouve généralement au début. Cela vous donnera un bon aperçu de l’article et vous aidera à savoir s’il vous intéresse.
Certains concepts seront évidemment complexes, mais vous y trouverez des informations intéressantes et très utiles.
Notre dernier mot (ou presque) sur la vitamine C contre les infections urinaires
Mais on est en droit de se demander : Si la vitamine C ou d’autres remèdes maison sont si efficaces, pourquoi leur défenseurs continuent-ils à souffrir d’infections urinaires ?
En vérité, nous ne savons pas si la vitamine C est vraiment efficace contre les infections urinaires. Et ce pour les raisons suivantes :
1) La plupart du temps, les résultats d’études sur l’impact direct de la vitamine C sur les micro-organismes sont obtenus en laboratoire. Les études faites sur des sujets humains comprennent généralement un nombre restreint de malades ou de femmes enceintes.
2) Aucune enquête n’a encore été menée pour déterminer la posologie idéale et le mode de prise quotidien de la vitamine C.
3) Nous ne savons pas quels micro-organismes réagissent à la vitamine C et lesquels lui résistent. De même, nous ne savons pas quel type d’infection la vitamine C peut aggraver.
Quels autres remèdes avez-vous déjà envisagé afin de vous débarrasser d’une infection urinaire ?
Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons dressé une liste des dix remèdes les plus populaires contre les infections urinaires, accompagnée d’informations pour les valider ou les réfuter.
N’hésitez pas à partagez vos questions et réactions ci-dessous, ou à contacter notre équipe.
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Comments
This is strange that a study says it works on Saprophyticus since it is not supposed to reduce nitrate ?
Hi Nicole, at this stage it seems the proposed mechanism of action is still somewhat theoretical. It is possible that vitamin C may impact different organisms in different ways. More research is needed. Melissa
A couple of people have mentioned pain when using high doses of vitamin C. It is advised that you use a buffer such as magnesium (citrate) to solve this. There are many studies to show that e coli is killed on contact with vitamin C. The very high doses are needed for enough to get to the bladder. The extreme acidity causes the pain. Nevertheless, for me it worked in combination with the D-mannose.
Hi Patricia, I’m glad you’ve found a combination that has worked for you. If you have links to any of the studies you mentioned, can you copy them in here? I’m sure other people will be interested in reading them too. Thanks! Melissa
About vitamin c, it seemed to help at first with my E. coli infection… but later it did nothing, I’ve read it somehow kills the weakest ones, but since E. coli reproduces in acid environments it will develop later though and vitamin C irritates even more the urethra entry, so it causes more pain in the medium term. Could you explain please, because I think I understood that it is proven to kill more bacteria if you let them live in an alkaline PH, and then you suddenly make it more acid with vitamin C??
Hi Adriayala, as mentioned in the above article, some organisms prefer an acidic environment and others prefer an alkaline environment. For this reason, changing the pH of the urine may be a possible mechanism for reducing symptoms, but it may also make symptoms worse. There has not yet been enough research into Vitamin C and UTI, for any specific approach to be suggested. Melissa
I used mega dose Vit C together with D-Mannose for two months. I am now three months free of UTIs
Hi Patricia, it’s great to hear you’ve found something that is working for you! Melissa
I had an uti some months ago treated with antibiotics but it didnt quite go away, there was still some burning sensation and very smelly urine. Two weeks ago I began taking three teaspoons of ascorbic acid a day. Thats a bit lower than my bowel tolerance, and now everything is fine, no burning and normal smell. Ascorbic acid is an underrated substance for whatever reasons. It can cure almost anything in high doses.
Hi Anits, that’s great to hear it worked for you. As mentioned in the article above, in theory it may help for some organisms and make things worse for others. As with all UTI remedies, there is no single remedy that will work for everyone and it’s always best to keep that in mind. I hope you stay well! Melissa
If your bladder is inflammed taking Vit C can make it wore. I have an embedded UTI and tried taking the Vit C powder. I was in agony. So beware.
That’s true!! If you have E. coli a bacteria that has a kind of hooks… vitamin c is like putting lemon on an open injury
Hi Adriayala, as mentioned in the article above, Vitamin C may not only cause pain in some cases, it may even make things worse, depending on the bacteria present in the bladder. It definitely pays to be cautious with any remedy! Melissa
Hi Jay, we’ve heard similar stories from others – thanks for sharing yours. You make a good point about researching any treatment, and it’s always best to chat with a doctor before testing any UTI remedy. Melissa
Just my own personal experience. I take 1000 or 1500mcg of vitamin c each day and my UTIs have reduced from five a year to two a year. So I can say it is well worth taking just for that result alone. I only recently heard about biofilm, which explains why UTIs are recurrent, so if one does have biofilm then that is a reason why UTIs keep coming back, not necessarily because vitamin c does not work. The frequency and severity of UTIs have reduced significntly since taking daily vitamin c and after 27 years of seeking solutions with UTIs this is the best result I have had so far. So don’t let anyone put you off trying vitamin c.
I was advised to take the D-Mannose to stop the bacteria embedding in the uterine wall together with my Vit C. So far this has worked.
Hi Sally, thanks for sharing your personal experience – I’m glad you have found a way to reduce the frequency of your UTIs. As you highlighted, and as is the case with any approach, vitamin C may help some people, while for others it may make no difference, or may cause additional symptoms (we’ve heard all three scenarios from people who get in touch about their experiences). Rather than discouraging anyone from trying a particular remedy, we encourage readers to continue looking for answers, and to seek an approach that completely resolves their symptoms, while managing their symptoms in a way that works for them. Melissa