Share
A white alien face with a single antenna, representing the Reddit logo, on a black background.White WhatsApp logo icon on a transparent background.White Facebook f logo inside a black circle on a transparent background.

La Vitamine C contre les infections urinaires : est-ce que ça marche ?


By Vernon Hedge


Last Update On: 08 Sep 2025

An open book icon with a right-facing arrow overlaid, indicating the option to share or forward book content.

Les effets de la vitamine C sont-ils bénéfiques ou nocifs ? La vitamine C est un complément alimentaire bien connu pour des raisons plus évidentes. Cependant, beaucoup s’interrogent sur son efficacité face aux infections urinaires.

Dans cet article, nous verrons ce qui se passe sur le plan chimique lorsqu’on prend de la vitamine C et nous explorerons ses effets potentiels sur les symptômes de l’infection urinaire. Nous expliquerons en deux mots pourquoi il est crucial de bien choisir le type de vitamine C quand on souffre d’infections urinaires récurrentes.

Vitamin C For UTI - does it work?

La vitamine C est l’un des remèdes maisons les plus recherchés sur internet car elle y est vivement plébiscitée. 

Mais il faut garder à l’esprit que l’engouement pour la vitamine C et sa popularité ne prouvent en rien son efficacité. Il est possible que dans certains cas, la vitamine C arrive à diminuer les symptômes et limiter l’infection. Mais elle n’élimine pas l’agent pathogène responsable des infections urinaires à répétition.

Souvent, les personnes qui recommandent la vitamine C sur internet sont aussi celles qui voient leurs symptômes revenir après un certain temps. Cela donne à réfléchir.

Illustration d'un mégaphone avec des sections jaunes et bleues, émettant un son représenté par trois lignes rouges.

« J’ai essayé toutes sortes de remèdes maison contre les infections urinaires. Ça faisait quelques mois que je prenais de la vitamine C et ça avait l’air d’être efficace, mais les symptômes revenaient constamment. Alors j’ai fini par réaliser que la vitamine C n’étais pas si efficace que ça ! »

Quelle connaissance avons-nous des effets de la vitamine C sur les infections urinaires ? 

Tout d’abord, il faut savoir que nos connaissances sont insuffisantes. C’est parce qu’il y a un manque évident d’

études pour déterminer si la vitamine C est utile pour traiter ou prévenir les infections urinaires.

On étudie principalement l’action de la vitamine C contre des micro-organismes in vitro. Ces études sont menées dans des laboratoires, et non sur des femmes présentant des symptômes.

La plus grande étude menée sur des sujets humains comprenait 110 femmes enceintes. Inutile de préciser qu’il y a un besoin d’études plus poussées, avec des femmes enceintes et non enceintes, afin de déterminer l’efficacité de la vitamine C contre les infections urinaires.

La vitamine C comme nutriment essentiel pour lutter contre les infections chroniques

Que la vitamine C soit utile pour traiter les infections urinaires ou pour les prévenir, son rôle de vitamine essentielle aux fonctions corporelles reste inchangé.

Un lien a été établi entre la vitamine C et les fonctions du système immunitaire. Pour ainsi dire, un apport sain en vitamine C est essentiel pour lutter contre les infections. Cependant, nous savons que certains types de vitamine C peuvent déclencher des symptômes dans la vessie chez celles et ceux qui souffrent d’une inflammation de la vessie.

Pour une utilisation complémentaire de la vitamine C (si elle est nécessaire), les spécialistes recommandent de la prendre sous forme tamponnée, afin de diminuer les risques d’irritations.

« Il est primordial de s’assurer que toute vitamine C est sous forme tamponnée. En plus de ses propriétés antioxydantes puissantes, Ultimate Protector active la Nrf2. Plusieurs études ont démontré que le Nrf2 contribue au processus anti-inflammatoire ainsi qu’à l’augmentation de la production de cystéine (nécessaire pour fabriquer du glutathion pour la désintoxication). Cela est particulièrement intéressant pour les personnes qui ont génétiquement tendance à produire plus d’ammoniac et moins de cystéine. »

Ruth Kriz, infirmière spécialisée dans les infections urinaires chronique et les cystites interstitielles

La vitamine C contre les infections urinaires : explications scientifiques

Avant de parler des études menées sur le sujet, intéressons-nous au rôle de la vitamine C dans l’organisme.

La vitamine C fait partie intégrante d’une alimentation saine car elle joue un rôle vital dans de nombreuses zones du corps humain. Elle participe à la santé des tissus et à la cicatrisation des plaies, car elle est essentielle à la production de collagène, une protéine de soutien importante.

La vitamine C est considérée comme sans danger, même à forte dose comme dans la plupart des compléments alimentaires. C’est dû à sa capacité à se dissoudre dans l’eau. Ce qui indique que le corps l’élimine facilement par l’urine.

 On pense que la vitamine C peut agir directement sur les agents pathogènes qui causent les infections urinaires parce qu’elle voyage jusqu’à l’urine. C’est un élément clé de cette théorie.

La vitamine C pourrait exterminer certaines bactéries

Parmi les espèces bactériennes responsables d’infections urinaires, beaucoup sont connues pour convertir le nitrate en un autre produit chimique appelé nitrite. Si vous avez déjà utilisé des bandelettes urinaires (qui ne sont pas très fiable, par ailleurs) le mot nitrite doit vous dire quelque chose.

Illustration d'un mégaphone avec des sections jaunes et bleues, émettant un son représenté par trois lignes rouges.

« J’avais l’habitude de faire des tests de bandelette urinaire, mais ils revenaient toujours négatifs parce qu’il n’y avait pas de nitrites dans mon urine. Plus tard, j’ai découvert que toutes les infections urinaires ne sont pas synonyme d’une présence de nitrites. J’ai donc arrêté d’utiliser les bandelettes urinaires. »

On trouve du nitrate dans les aliments que nous mangeons. Le corps humain en produit également, donc il ne faut pas s’en préoccuper ou essayer de limiter sa consommation.

Dans un environnement acide, ces bactéries « dénitrifiantes » utilisent le nitrate présent dans notre corps pour produire de l’oxyde nitrique, un produit chimique très réactif. La création de cet oxyde nitrique hautement réactif entraîne également leur propre mort.

C’est là que la vitamine C entre en jeu. On pense que la vitamine C (également appelée « acide ascorbique »), crée un environnement acide afin de déclencher la production d’oxyde nitrique ainsi que l’élimination des bactéries présentes.

Illustration of a nitrate molecule next to a person outline and Vitamin C bottles, symbolizing their use for urinary tract infections.
Diagram of a nitric oxide (NO) molecule pointing to a gravestone labeled "Bacteria," representing NO killing bacteria in UTIs. Text: Oxyde nitrique, Mort des bactéries.

L’idée de bactéries responsables de leur propre mort est attrayante. Cependant, les infections urinaires sont également causées par une variété d’autres germes qui n’ont pas la capacité de dénitrifier non dénitrifiants.

Bon nombre d’entre elles peuvent réagir différemment à la vitamine C. Par conséquent, si la ou les bactéries à l’origine de votre infection urinaire n’ont pas été identifiées, comment savoir si la vitamine C sera efficace ou non.

Les inconvénients de la vitamine C contre les infections urinaires

Vous constaterez que les médecins ne sont pas en mesure de promouvoir la vitamine C comme un remède, car les études sur le sujet sont limitées.

La vitamine C est un produit chimique certes naturel, mais elle reste un produit chimique, comme tout le reste. Son utilisation peut avoir des effets secondaires inconnus

Comme nous ne savons pas exactement comment la vitamine C agit sur les infections urinaires, nous ne connaissons pas son efficacité, ni son niveau de dangerosité pour un usage à long terme.

Il est possible que la vitamine C s’agisse que sur des variétés de bactéries définies et donc qu’elle ne soit efficace que dans certains cas. En réalité, ses effets sur les nombreux autres micro-organismes présents dans les voies urinaires sont mal connus.

C’est pourquoi il est si important de connaître la cause d’une infection urinaire.

A cause de ces incertitudes, nous ne savons pas quelle est la dose idéale, ni à quelle fréquence elle doit être prise, et encore moins si ce sera effectif.

Et quand il s’agit d’une infection chronique de la vessie, un traitement à base de vitamine C n’est pas recommandé. Les bienfaits de l’arrêt temporaire des symptômes seront contrebalancés par d’autres problèmes à venir.

Ce que la recherche nous apprend sur la vitamine C

Les études sur la vitamine C (ressources disponibles en anglais seulement) :

1. In Vitro Evaluation of a New Treatment for Urinary Tract Infections Caused by Nitrate-Reducing Bacteria

2. Effects of pH, Nitrite, and Ascorbic Acid on Nonenzymatic Nitric Oxide Generation and Bacterial Growth in Urine

3. Daily intake of 100 mg ascorbic acid as urinary tract infection prophylactic agent during pregnancy

4. The influence of some amino acids, vitamins and anti-inflammatory drugs on activity of chondroitinase produced by Proteus vulgaris caused urinary tract infection

Ce qui a été fait :

  • Tester l’utilité des propriétés dénitrifiante dans l’élimination des bactéries. Il s’agissait d’une étude in vitro (n’impliquant pas d’infection chez les sujets).
  • Ajouter de la vitamine C aux bactéries dénitrifiantes afin de déterminer si elle les élimine ou non. L’étude a été réalisée in vitro.
  • Tester la capacité de la vitamine C à réduire les symptômes d’une infection urinaire et à limiter les tests de culture d’urine positifs chez la femme enceinte. Cette étude a été réalisée sur de vrais sujets.
  • Déterminer si la vitamine C améliore la capacité d’une bactérie à endommager les produits chimiques protecteurs présents dans les parois de la vessie. Il s’agissait d’une étude in vitro utilisant des bactéries vivantes prélevées sur des individus.

Les résultats de ces études :

  • Les bactéries dénitrifiantes ont été éliminées par l’ajout de vitamine C in vitro. La vitamine C a provoqué une hausse d’acidité, ce qui a déclenché la production d’oxyde nitrique. L’oxyde nitrique a causé la mort de ces bactéries. Les bactéries mutantes n’étaient pas vulnérables aux attaques acides de la vitamine C (leurs gènes dénitrifiants étaient absents).
  • Comme elles ont pu se développer dans un environnement non-acide et riche en nitrates avant que la vitamine C n’entre en jeu, elles ont été éliminées par celle-ci plus efficacement.
  • Chez la femme enceinte, la vitamine C s’est avérée efficace pour réduire les symptômes et les résultats positifs aux tests de culture d’urine.
  • Dans une étude in vitro, la vitamine C semble augmenter la capacité d’une bactérie en particulier (Proteus vulgaris) à endommager la paroi de la vessie.

Ce qu’il faut savoir :

  • Le mécanisme de production d’oxyde nitrique n’a pas encore été prouvé chez les personnes qui prennent de la vitamine C contre les infections urinaires.
  • En laboratoire, on a conclu que trois espèces de bactéries suivantes réagissent à la vitamine C : Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus saprophyticus. À l’heure actuelle, aucune étude ne prouve que d’autres micro-organismes réagissent à la vitamine C.
  • La bonne nouvelle c’est que la vitamine C a un effet positif sur les femmes enceintes, c’est-à-dire une diminution des symptômes et une limitation des tests urinaires positifs. Bien qu’il s’agisse d’une étude de taille moyenne (110 femmes), les résultats ne s’appliquent automatiquement aux femmes qui ne sont pas enceintes.
  • Le fait que la vitamine C améliore la capacité de Proteus vulgaris à endommager la paroi de la vessie n’a été démontré qu’in vitro. Il est possible que l’effet global de la vitamine C sur le corps humain reste tout de même bénéfique. En effet, elle a tendance à acidifier l’urine et il se trouve que la bactérie Proteus vulgaris préfère un pH moins acide.

Petit résumé :

  • Des études suggèrent que la  vitamine C serait un remède efficace contre les infections urinaires causées par des bactéries dénitrifiantes.
  • En cas de suspicion d’une infection urinaire à Proteus vulgaris ou d’urine alcaline , il vaut mieux éviter le traitement par la vitamine C.
  • La recherche sur la vitamine C contre les infections urinaires en est encore à ses balbutiements.
  • Des études plus vastes, plus rigoureuses et mieux contrôlées sur les femmes enceintes et non enceintes sont nécessaires. Celles-ci doivent déterminer   comment et quand la vitamine C  est le bon traitement contre les infections urinaires.

Quelle dose de vitamine C est recommandée pour lutter contre les infections urinaires ?

En lisant cet article, vous aurez compris que la vraie question c’est « dois-je prendre de la vitamine C pour les infections urinaires ? »

Admettons que vous allez tester la vitamine C, parce qu’on vous a détecté une infection urinaire à une bactérie dénitrifiante ou qu’on vous l’a conseillé.

Que nous disent les études ? Quelle est la dose sûre de vitamine C ?

Tout d’abord, examinons le taux de vitamine C nécessaire pour être en bonne santé, puis mettons-le dans le contexte du traitement.

Apport quotidien recommandé en vitamine C

Il est de notoriété publique que la vitamine C est un élément essentiel de l’alimentation. Une carence en vitamine C prolongée est appelée « scorbut ».

Et non, le scorbut n’est réservé qu’aux pirates et aux marins? Cela-dit, c’est bien en 1747 que James Lind a déduit lors d’un procès de marins, que les oranges et les citrons traitaient cette mystérieuse maladie.

Ce n’est qu’en 1933 que la structure chimique de la vitamine C a été identifiée. Depuis, la science a beaucoup œuvré pour en découvrir les bienfaits.

La National Academy of Sciences (États-Unis) et le NIH ont défini un apport journalier recommandé (AJR) en vitamine C pour les différentes stades de la vie d’une femmes :

Situation physiqueApport journalier recommandé en vitamine C
Adulte de 19 ans et +75 mg
Grossesse 85 mg
Allaitement120 mg

Le scorbut est plutôt rare de nos jours, mais il faut s’assurer d’avoir au minimum les doses recommandées ci-dessus. Il faut savoir que ces différents apports journaliers recommandés comprennent à la fois les apports alimentaires et complémentaires.

Les bonnes doses de vitamine C pour combattre le scorbut

Pour traiter le scorbut aujourd’hui, le British National Formulary (la « bible du médecin ») recommande la dose minimum de 250 mg de vitamine C par jour, en doses fractionnées. Pour prévenir le scorbut, la dose quotidienne la plus élevée recommandée chez les personnes à risque n’est que de 75 mg.

Le scorbut est une maladie très simple à traiter et à prévenir ;  il suffit d’une faible dose de vitamine C pour contrer les symptômes. Au début des années 1900, les explorateurs de l’Antarctique ont survécu pendant les hivers grâce à un apport en vitamine C suffisant, contenu dans la viande de phoque qu’ils chassaient et mangeaient de temps à autre. La plupart des espèces animales sont capables de fabriquer leur propre vitamine C, ce n’est pas le cas des humains.

Méga-doses de vitamine C pour traiter certains maladies

Peut-être avez-vous remarqué que les compléments sont souvent dosés à 1 gramme de vitamine C (1 000 mg). L’apport journalier recommandé est largement dépassé, mais inoffensif.

Quand la vitamine C est utilisée pour traiter des maladies spécifiques, les doses prescrites ont tendance à être beaucoup plus élevées. Pour le moment, les études affirment que, dû à sa faible toxicité, la vitamine C a peu de chance d’entraîner des effets secondaires graves jusqu’à un certain stade.

La NIH a fixé des limites de sécurité suivantes en termes d’apport en vitamine C pour les femmes :

Situation de la patiente Limite de sécurité pour la vitamine C
Adultes > 19 ans   2 000 mg
Grossesse2 000 mg
Lactation 2 000 mg

La vitamine C sans danger ?

L’analyse la plus complète sur la question des dangers liés à la prise de compléments de vitamine C a été réalisée par la National Academy of Sciences (États-Unis)  en 2000.

On soupçonne qu’une supérieure à une limite de sécurité augmentent le risque de calculs rénaux, de toxicité du fer, de carence en vitamine B12 et en cuivre, d’érosion de l’émail dentaire et de diarrhée.

La plupart de ces effets secondaires supposés n’ont pas été vérifiés. Il a cependant été conclu que de fortes doses de vitamine C causent généralement la diarrhée. Cet effet secondaire a servi à définir les limites de sécurité dans le tableau précédent.

Prendre de la vitamine C pour acidifier l’urine est un des cas dans lesquels des « méga-doses » de vitamine sont indiquées.

Dans l’étude sur les femmes enceintes mentionnée plus tôt dans cet article, la dose prescrite était de 100 mg, ce qui est bien en deçà de la limite journalière.

Cependant, dans le cadre d’une acidification urinaire par la prise de vitamine C pour soigner une infection urinaire, la dose prescrite va souvent de 4 à 12 grammes par jour. Cela représente jusqu’à 6 fois la limite de sécurité établie, ce qui risque fortement d’entraîner des diarrhées chez les patient·e·s.

La prise de vitamine C comme complément alimentaire est généralement sans danger. Mais dans le cadre de certains problèmes de santé, il est préférable de demander un avis médical avant de commencer à prendre des compléments de vitamine C. Un avis médical est on ne peut plus important pour les fortes doses impliquées dans l’acidification urinaire.

La vitamine C contre les infections urinaires en quelques points

  • Comme traitement contre les infections urinaires, la vitamine C est prometteuse.
  • D’autres recherches sont nécessaires pour définir plus précisément le fonctionnement de la vitamine C et sa posologie, mais aussi pour apprendre à contourner les possibles dangers identifiés ci-dessus.
  • En cas d’infection urinaire, la vitamine C est efficace sur certaines bactéries, mais elle peut aggraver les choses pour d’autres.
  • En tant que complément, la vitamine C est généralement sans danger. Mais dans le cas de certains problèmes de santé ou de la prise d’une forte dose, il faut d’abord avoir un avis médical.

Au-delà de cet article, n’hésitez pas à faire vos propres recherches. Nous vous invitons à jeter un œil à notre section sur les remèdes à domicile UTI afin d’en savoir plus.

UTI home remedy research

Nous ne cesserons jamais de le répéter… Avant de prendre un produit que vous avez repéré, le bon réflexe c’est de faire une petite lecture de fond sur ce dernier !

Au premier abord, les articles scientifiques semblent difficiles à lire. Mais vous pouvez d’abord lire l’abstract (le résumé) de l’article qui se trouve généralement au début. Cela vous donnera un bon aperçu de l’article et vous aidera à savoir s’il vous intéresse.

Certains concepts seront évidemment complexes, mais vous y trouverez des informations super intéressantes et très utiles.

Notre dernier mot (ou presque) sur la vitamine C contre les infections urinaires

De nombreuses personnes ne jurent que par la vitamine C pour traiter les infections urinaires. Elle est énormément recommandée sur les forums et dans les articles sur des remèdes naturels. C’est la même chose pour de nombreux autres remèdes maison.

Mais on est en droit de se demander : Si la vitamine C ou d’autres remèdes maison sont si efficaces, pourquoi leur défenseurs continuent-ils à contracter des infections urinaires ?

En vérité, nous ne savons pas si la vitamine C est vraiment efficace contre les infections urinaires. Et ce pour les raisons suivantes :

1) La plupart du temps, les résultats d’études sur l’impact direct de la vitamine C sur les micro-organismes sont obtenus en laboratoire. Les études faites sur l’être humain comprennent généralement un nombre restreint de malades ou de femmes enceintes.

2) Aucune enquête n’a encore été menée pour déterminer la posologie idéale et le mode de prise quotidien de la vitamine C.

3) Nous ne savons pas quels micro-organismes réagissent à la vitamine C et lesquels lui résistent. De même, nous ne savons pas quel type d’infections la vitamine C peut aggraver.

Quels autres remèdes avez-vous déjà envisagé afin de vous débarrasser d’une infection urinaire ?

Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons dressé une liste des dix remèdes les plus populaires contre les infections urinaires, ainsi que les preuves pour les valider ou les réfuter.

N’hésitez pas à partager vos questions et réactions ci-dessous, ou à contacter notre équipe.

Ask Questions. Tell Stories