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Infections urinaires pendant la grossesse : prévention et traitements

UTI during preganncy

Pendant la grossesse, les infections urinaires sont courantes. En effet, chez les femmes enceintes, le risque d’infection urinaire augmente de près de 10 %.

C’est une donnée préoccupante, sachant que l’infection urinaire est déjà l’infection la plus répandue et l’un des principaux motifs de visites médicales. En France, 50 à 60 % des femmes souffriront d’une infection urinaire au moins une fois dans leur vie. 

Avoir une infection urinaire durant sa grossesse favoriserait les complications, comme un accouchement prématuré ou la naissance d’un bébé au poids inférieur à la normale. Le nouveau-né pourrait aussi être plus à risque de développer lui-même des infections. 

Pendant leur grossesse, beaucoup de femmes développent une colonisation urinaire (présence de bactéries dans les urines sans symptômes urinaires). Ce trouble accroît les risques de cystite aiguë ou d’infection rénale, connue sous le nom de pyélonéphrite. 

Pour diminuer les risques d’infection urinaire pendant la grossesse, on peut changer son hygiène de vie. Dans cet article, vous trouverez des conseils et des recommandations pour renforcer votre fertilité, votre santé et celle de vos futurs enfants.

Raccourcis

Pourquoi les infections urinaires sont-elles plus fréquentes pendant la grossesse ?

Lors de la grossesse, le corps subit naturellement des changements anatomiques, biochimiques, hormonaux, etc. Ces changements augmentent les risques d’infections urinaires, surtout entre la sixième et la vingt-quatrième semaine de grossesse. 
Les changements hormonaux endommagent la tonicité de l’uretère et le passage de l’urine des reins à la vessie, que l’on appelle péristaltisme. Les futures mamans risquent alors une stase urinaire (ralentissement ou arrêt de la circulation de l’urine). Ce phénomène peut favoriser le développement des bactéries et donc le risque d’infection urinaire.

En grossissant, l’utérus exerce une pression sur les muscles du périnée, de la vessie et de l’urètre. Cette pression supplémentaire sur l’appareil urinaire donne envie d’uriner. Et les envies sont souvent plus pressantes. 
Pour en savoir plus sur le lien entre infections urinaires et hormones, vous pouvez consulter notre série de vidéos d’expert·e·s.

Les symptômes d’une infection urinaire pendant la grossesse

Avoir une infection urinaire pendant la grossesse est éprouvant. Il est difficile de reconnaître les symptômes d’une infection urinaire dans ce contexte de pression constante sur la vessie. 

Pendant la grossesse, le corps change et de nouvelles sensations apparaissent. Et ces changements ont lieu quotidiennement. 

Des symptômes urinaires tels que l’urgence mictionnelle, l’augmentation de la fréquence et l’incontinence sont normaux pendant la grossesse. Cependant, ils peuvent également être le signe d’une infection. Il est donc difficile de savoir s’il faut appeler son médecin ou sa sage-femme. 

Il existe de nombreux blogs et sites internet sur la grossesse, mais comment savoir s’ils sont fiables ?

Au cours du premier et vers la fin du troisième trimestre, les symptômes de fréquence urinaire et d’urgence urinaire ont tendance à se faire plus présents. Il est difficile de savoir si sa fréquence est normale. Cependant, d’autres symptômes peuvent être révélateurs d’une infection urinaire

Ces symptômes sont les suivants :

En plus des symptômes énumérés ci-dessus, l’infection urinaire entraîne des douleurs pendant les rapports sexuels, une sensibilité de la vessie et des crampes dans le bas du ventre. Certaines personnes souffrent d’envies pressantes associées à un faible débit urinaire.

Les facteurs qui favorisent les infections urinaires pendant la grossesse

Afin de déterminer pourquoi certaines femmes souffrent plus d’infections urinaires que d’autres, il faut prendre en compte les éléments systémiques et les éléments directement liés à la vessie. 

Quelques exemples de troubles systémiques : 

Les éléments liés à la vessie sont les suivants : l’équilibre entre microbiomes vaginaux et vésicaux au moment de la conception, la présence de biofilms dans les voies urinaires, des spécificités anatomiques et des antécédents d’infections urinaires.

Quel est le bon moment pour aller voir son médecin quand on souffre d’un infection urinaire pendant sa grossesse ?

« La règle d'or que j'enseigne à chaque future maman, c'est de suivre son instinct. Si vous pensez avoir une infection urinaire, n'hésitez pas à contactez votre médecin ou votre sage-femme rapidement. Et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave. Votre médecin comprendra votre démarche. »

Dr Deanna Berman

Si vous pensez avoir un IVU, il est préférable de consulter votre médecin ou votre sage-femme dès que possible. 

A partir de l’échantillon d’urine propre que vous aurez fourni, ils procéderont alors à une analyse d’urine. Le test déterminera la présence ou non de globules blancs, globules rouges et/ou de bactéries dans votre urine. 

Si l’analyse d’urine révèle la présence de globules blancs et/ou de bactéries, votre médecin réalisera un ECBU et un test de sensibilité aux antibiotiques. Puis, il vous prescrira un antibiotique sans danger pour votre grossesse.

Comment se préparer en amont afin de limiter les infections urinaires pendant la grossesse

Il est important de se préparer à la grossesse pendant les mois qui précèdent la conception. On appelle cette période « la préconception », l’occasion se refaire une santé avant la grossesse. 

Être en bonne santé au moment de la conception minimise le risque de possibles complications pendant la grossesse et l’accouchement. Le nouveau-né aura également plus de chance de naître en pleine santé. 

Les femmes qui ont déjà fait une infection urinaire ont plus de chances d’en refaire et de développer une bactériurie asymptomatique pendant la grossesse. Il est donc primordial de chercher à minimiser ces risques avant la conception en prenant soin de ses microbiomes digestifs, vésicaux et vaginaux.

Le rôle central des microbiomes

Un microbiome est un ensemble de bactéries, virus, protozoaires et champignons qui vivent dans notre corps. Chaque zone du corps a son propre microbiome. Quand le corps est en bonne santé, ces microbiomes coexistent en harmonie

La plupart des recherches portent uniquement sur la partie bactériale du microbiome. Nous savons que les micro-organismes qui composent notre microbiome nous aident à digérer, à se défendre contre les infections, ainsi qu’à produire des vitamines. 

Pendant longtemps, nous pensions que la vessie était stérile. De récentes recherches ont démontré le contraire, et nous savons maintenant qu’il existe un microbiome urinaire.

[Illustration : représentation du microbiome urinaire]

A force d’étudier le microbiome humain, on commence à mieux comprendre quelles souches bactériennes sont bonnes pour l’organisme et lesquelles ne le sont pas. 

On sait que les micro-organismes qui composent normalement la flore intestinale sont en mesure de causer des infections urinaires. Parmi ces bactéries, on retrouve Enterococcus spp et E. Coli, que l’on observe couramment dans le gros intestin, et Streptococcus B, présent dans les intestins et le microbiome vaginal. On trouve généralement la bactérie Klebsiella dans la bouche et les voies respiratoires.
Pendant la grossesse, des changements s’opèrent au niveau de la flore vaginale, des microbiomes urinaires, et gastro-intestinaux. Cependant, les conséquences de ces changements sont encore à l’étude. En revanche, on sait que les microbiomes vaginaux et urinaires sont interconnectés.

Une chose est sûre, certaines souches de Lactobacillus situées dans la vessie minimisent les risques d’infection urinaire quand elles sont nombreuses. A contrario, d’autres souches de Lactobacillus peuvent augmenter les risques d’infection. 
Des études montrent que, grâce à des probiotiques vaginaux et oraux, il serait possible de modifier le microbiome urinaire et vaginal. Certains probiotiques pourraient diminuer les risques d’infection urinaire.

De bonnes habitudes alimentaires peuvent-elles diminuer les risques d’infection urinaire pendant la grossesse ?

Selon des études en cours, le régime alimentaire peut modifier le microbiome gastro-intestinal. Il en est de même pour les probiotiques, les prébiotiques, les médicaments sur ordonnance, c’est-à-dire les antibiotiques, corticoïdes et inhibiteurs H-2.

Les effets de ces médicaments sur les microbiomes vaginaux et vésicaux sont toujours à l’étude. Mais d’après les ressources consultables, ils pourraient également impacter ces zones du corps. 

Pour les femmes, prendre des probiotiques et des prébiotiques pendant la grossesse s’avère efficace. 

Petit rappel : 

Les probiotiques sont des bactéries qui résident dans le corps et dont on connaît les bienfaits sur la santé. 

Les prébiotiques sont des fibres végétales qui ne sont pas digérées par l’organisme, mais qui traversent le système digestif pour venir nourrir les bactéries utiles. 

Le manque de prébiotiques dans le corps rend difficile l’équilibre sain du microbiome. 

Il existe deux sources de probiotiques : l’alimentation et les suppléments. Voici quelques aliments qui contiennent naturellement des probiotiques : la choucroute, les légumes marinés, le kombucha (faible en sucre), le tempeh, le pain au levain, le miso, le yaourt et le kéfir. 

Faire mariner vos propres légumes, fabriquer votre propre pain au levain ou kombucha est un bon moyen de s’assurer que tous les probiotiques sont encore actifs au moment de l’ingestion. 

On trouve des prébiotiques dans la chicorée, l’artichaut, les graines de lin, l’avoine, l’ail, les oignons, les pommes et de nombreux autres aliments. 

Chaque bactérie, bonne et mauvaise, se nourrit différemment. Vos habitudes alimentaires ont une influence sur la santé de votre microbiome. 

Une alimentation variée avec des aliments complets et beaucoup de légumes favorise un microbiome intestinal diversifié et sain pendant et après la grossesse. Ainsi, le corps est armé pour réduire les risques ou de la récurrence des infections urinaires.

Les infections urinaires peuvent-elles rendre stérile ?

Des souches de bactéries communes ont été trouvées à la fois dans le microbiome vaginal et le microbiome vésical. Les partenaires sexuels peuvent également déplacer des bactéries d’un organe à l’autre lors d’un rapport sexuel.

Certaines bactéries naturellement présentes dans la sphère urogénitale, ou qui ont été déplacées suite à un rapport sexuel, peuvent causer une infection tandis que d’autres n’en causeront pas. 

Pendant la grossesse, l’organisme change, ce qui augmente les risques d’infection urinaire. 

Certaines souches de bactéries peuvent rester inactives pendant quelques temps avant d’être en mesure de se multiplier. Lorsque la multiplication a lieu, une infection peut survenir. 

En plus d’augmenter les risques d’infection urinaire, certaines bactéries présentes dans la vessie, le vagin et la prostate diminuent les chances de fécondation. A titre d’exemple, un homme peut voir la qualité et la mobilité de son sperme diminuer à cause d’une prolifération de certaines bactéries dans son organisme.

Ces variables ne sont pas uniquement dangereuses en cas de conception naturelle ; ils le sont aussi pour une fécondation in vitro. 

C’est pourquoi il est important de maintenir un équilibre sain entre la vessie et le vagin avant de se lancer dans les essais bébé.

Quand faire un test urinaire ?

Les femmes qui ont eu une infection urinaire à n’importe quel moment dans leur vie ont plus de chance d’en développer de nouvelles, y compris pendant la grossesse. 

Si vous avez déjà eu des infections urinaires dans le passé, que vous urinez fréquemment ou qu’on vous a diagnostiqué une cystite interstitielle (ou syndrome douloureux vésical), il est possible que votre vessie contient des bactéries provoquant des infections.

« Beaucoup de mes patientes continuent de penser que la sensation d’irritation et la douleur qu’elles ressentent dans leur vessie sont en fait dues à une infection, et ce même après de multiples ECBU négatifs. Il est important d'identifier et traiter les infections de la sphère urinaire avant la conception d'un enfant. »

Dr Deanna Berman

Comme une infection urinaire peut conduire à une infertilité, et entraîner des complications pendant la grossesse, il faut impérativement déceler une éventuelle infection avant la conception. 

Les tests urinaires peuvent aider au diagnostic d’infection urinaire pour les femmes et les hommes ayant des troubles de la fertilité. Le spermogramme est une autre option pour les hommes. 

Certains laboratoires spécialisés offrent un examen plus poussé du microbiome vaginal et urinaire afin de détecter d’éventuelles bactéries toxiques avant la conception.

Cependant, gardez à l’esprit qu’une bandelette urinaire et/ou un ECBU négatif n’exclue pas une infection urinaire. 

Si les globules blancs apparaissent sur la bandelette, il est fortement conseillé d’aller faire un test urinaire poussé dans un laboratoire spécialisé. 

En effet, la présence de globules blancs est souvent la preuve d’une infection. Sauf qu’une bandelette urinaire ou un ECBU sont loin d’être infaillibles et manquent de nombreuses infections pourtant bien installées.

“« Il est essentiel de passer par l'ECBU de contrôle prévu pendant la grossesse, car le test peut détecter une bactériurie asymptomatique. Cependant, fort est de constater que les ECBU et les cultures classiques passent à côté de nombreuses infections urinaires. Si un patient présente des symptômes localisés dans la vessie mais que les tests standard sont négatifs, il est préférable d'utiliser le séquençage de nouvelle génération .“

Dr Deanna Berman

Si vous apprenez que vous avez une infection, vous pouvez alors vous faire soigner afin de retrouver un microbiome sain pour concevoir un enfant. 

Si une femme enceinte présente des symptômes d’infection urinaire, elle doit réaliser à minima un ECBU et suivre un traitement antibiotique si nécessaire.

Complications liées aux infections urinaires pendant la grossesse

Les infections urinaires peuvent augmenter les risques de complications tout au long de la grossesse, mais aussi pendant le travail et l’accouchement. 

Pendant la grossesse, une infection urinaire non traitée peut entraîner une infection rénale, un retard de croissance intra-utérin (RCIU), une pré-éclampsie et un accouchement prématuré. 

Plus tôt dans cet article, nous avons brièvement abordé la colonisation urinaire. Ce trouble correspond à un niveau significatif de bactéries dans l’urine sans aucun symptôme d’infection urinaire. 

La colonisation urinaire touche près de 10 % des femmes enceintes. C’est pourquoi un ECBU est réalisé à la première consultation de suivi de grossesse et à nouveau entre 12 et 16 semaines, afin de dépister ce trouble. 

La colonisation urinaire se traite de la même manière qu’une infection urinaire. Si elle n’est pas soignée pendant la grossesse, environ 30 % des patientes atteintes développeront alors une infection urinaire symptomatique. Et près de 50 % développeront une infection rénale. 

L’infection rénale est la principale cause d’accouchement prématuré. Le bébé risque de souffrir de graves complications, voire même de décéder.

Si une future maman présente une infection urinaire au moment de l’accouchement, elle peut infecter son bébé. En effet, les bactéries peuvent se loger dans les yeux, le nez ou la bouche du bébé. 
Le système immunitaire du bébé est encore en développement au moment de l’accouchement. Même une infection relativement inoffensive comme E. coli (bactérie à l’origine de la plupart des infections urinaires) peut mettre la vie du nouveau-né en danger.

Traiter les infections urinaires pendant la grossesse

Au vu des dangers que représente une infection urinaire pendant la grossesse, il est indispensable de les traiter avec un antibiotique adapté. 

Les traitements naturels sont utiles pour prévenir les infections urinaires. Cependant, si une infection urinaire est identifiée pendant la grossesse, les antibiotiques sont indispensables.

« Lorsqu'une infection urinaire survient pendant la grossesse, les traitements naturels ne suffisent pas. Ma stratégie est de commencer par des antibiotiques pour traiter l'infection, puis passer à un traitement sans antibiotiques après la phase d’attaque. Ainsi on réduit le risque d'effets négatifs des antibiotiques. »

Dr Deanna Berman

Les antibiotiques sont classés en fonction de leur risque potentiel pour le bébé. Un test de sensibilité aux antibiotiques doit être effectué pour identifier avec précision les antibiotiques susceptibles d’être les plus efficaces contre l’infection urinaire installée chez la future maman. 

En fonction des résultats du test, votre médecin vous prescrira les antibiotiques les moins dangereux mais qui restent efficaces contre les bactéries identifiées. 

Voici les antibiotiques communément prescrits contre les infections urinaires pendant la grossesse : 

A chaque nouveau trimestre, de nouveaux antibiotiques peuvent être prescrits. Il est important de respecter la durée du traitement antibiotique (généralement entre 3 et 7 jours), afin de diminuer les risques de récidive. 

Dès que le risque d’infection est écarté, vous pouvez vous orienter vers d’autres méthodes pour éviter d’autres infections.

Comment éviter les infections urinaires pendant la grossesse

La plupart des bonnes pratiques pour lutter contre les infections urinaires n’ont pas été validées scientifiquement. Cela dit, certaines patientes ont trouvé les recommandations suivantes utiles :

L’hydratation est aussi importante pour la grossesse que pour l’allaitement. En effet, les nourrissons doivent beaucoup s’hydrater. Pour cela, il est conseillé de boire 1.5 à 2 litres d’eau par jour.
Par ailleurs, le taux de vitamine D dans le corps semble avoir un impact sur le microbiome vaginal, et donc urinaire.

Comment éviter les mycoses pendant la grossesse

Le fait d’être enceinte et les antibiotiques sont deux facteurs risques de vaginite. Par conséquent, si vous êtes à la fois enceinte et sous antibiotiques, vos risques d’avoir une vaginite sont décuplés. 

Si elle n’est pas traitée, la vaginite peut entraîner l’apparition de muguet chez le nouveau-né. C’est pourquoi il faut traiter la mycose dès son apparition. 

Les probiotiques, les prébiotiques, les aliments comme l’ail et une faible consommation en sucre aident à lutter contre les vaginites. 

Prendre des probiotiques et des prébiotiques tout au long de sa grossesse contribue à limiter le développement des mycoses. Cependant, une trop grande consommation d’ail peut causer des brûlures d’estomac, il faut donc faire attention à cet aliment en particulier.

On peut aussi traiter la vaginite avec un traitement antifongique.

Étude de cas : le lien entre infections urinaires et fertilité

Lisa est venue me consulter parce qu’elle a du mal à avoir un enfant. Après avoir tenté des traitements naturels, une FIV et une IIU pendant deux ans, on l’a déclaré stérile. Elle est tombée enceinte deux fois, mais a perdu le bébé à chaque fois. 

Nous sommes revenues sur son histoire avec elle. Elle a déclaré avoir eu plusieurs infections urinaires dans le passé, mais qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Elle m’a également confiée qu’un jour, ses médecins lui avaient laissé entendre qu’elle pourrait être atteinte d’une « cystite interstitielle ». Idée abandonnée par la suite. 

Lisa se réveillait 2 à 3 fois par nuit pour aller aux toilettes. Elle ne voyait pas où était le problème, parce qu’elle arrivait toujours à se rendormir. 

En raison de son infertilité et de ses symptômes urinaires, je lui ai proposé de faire un séquençage de nouvelle génération

Le test a décelé trois pathogènes distincts, j’ai donc proposé un traitement à Lisa. Pour compléter cette phase d’attaque, je lui ai ensuite recommandé un traitement naturel pour détruire les biofilms. 

Nous avons aussi travaillé sur son régime alimentaire et son système immunitaire, afin qu’elle retrouve un organisme en bonne santé. Lisa est tombée enceinte en moins d’un an.

L’histoire personnelle du Dr Deanna Berman

Le Dr Deanna Berman a elle-même eu son lot de problèmes urinaires (dont une cystite interstitielle). Elle s’est donc orientée vers la médecine naturelle afin d’aider les femmes souffrant de cette pathologie.  

En devenant médecin naturopathe et sage-femme, elle a eu l’occasion d’étudier des questions de santé féminine avec une approche inclusive et fonctionnelle. Lorsqu’elle travaille avec ses patients, le Dr Berman utilise les principes de médecine naturelle. Le médecin doit utiliser le pouvoir de guérison de la nature, traiter la personne dans son entièreté, identifier et traiter la cause du trouble, et ne pas faire souffrir le patient. Enfin, le médecin doit être pédagogue et prévenir les maladies. 

Le Dr Berman sait que les médicaments sont indispensables et reconnaît les limites de la médecine naturelle. Mais elle a pris conscience de l’incroyable capacité du corps humain à guérir et se rétablir. Surtout quand on élimine ce qui freine la guérison du corps et qu’il reçoit ce dont il a besoin pour se rétablir. 

Après avoir longtemps travaillé auprès de patients souffrant de maladies chroniques (y compris la maladie de Lyme et diverses maladies auto-immunes), le Dr Berman s’est concentrée sur le traitement des infections urinaires chroniques ou récurrentes et de la cystite interstitielle (ou syndrome douloureux vésical) chez la femme. Elle sait prendre le temps nécessaire pour rechercher et comprendre les causes sous-jacentes. Elle adopte une approche inclusive afin de ne pas guérir que la vessie mais tout le corps. Pour plus d’informations sur le Dr Berman, vous pouvez visiter son site internet.

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