Qu’est-ce que l’incontinence urinaire ?
L’incontinence urinaire (IU) correspond à la fuite involontaire d’urine. C’est un vrai problème de santé qui est beaucoup plus courant qu’on l’on le pense.
En France, plus de 3 millions de personnes souffrent d’une forme d’incontinence. Ce problème peut avoir des répercussions sur le plan physique comme psychologique.
Raccourcis
- Les différents formes d’incontinences urinaires. >>>>
- Qui est touché par l’incontinence urinaire ? >>>>
- Les conséquences de l’incontinence urinaire. >>>>
- Quel est le lien entre incontinence urinaire et infections urinaires ? >>>>
- Les options de traitement contre l’incontinence urinaire. >>>>
- Que faire en cas d’incontinence urinaire ? >>>>
Les différentes formes d’incontinences urinaires.
Dans sa forme la plus simple, l’incontinence urinaire correspond à une incapacité à retenir l’urine dans sa vessie. Mais il existe en fait de nombreuses formes d’incontinences urinaires, chacune avec leurs propres causes et leurs propres traitements.
L’hyperactivité vésicale (HAV)
Les personnes atteintes d’hyperactivité vésicale ont souvent le besoin urgent de vider leur vessie. Cela peut possiblement entraîner une fuite d’urine.
Dans le cas où une personne atteinte d’hyperactivité vésicale ne peut pas se retenir avant d’arriver aux toilettes (ce qui se produit dans environ la moitié des cas), on parle alors d’incontinence urinaire d’urgence (IUU).
L’hyperactivité vésicale est généralement due à un problème de coordination entre le cerveau et les muscles qui contrôlent la vessie.
Habituellement, le cerveau reçoit un signal dès que la vessie commence à se remplir. Le cerveau ordonne alors à aux muscles de la vessie de se contracter peu à peu, et aux muscles du sphincter urétral de se relâcher.
En cas d’HAV, ce système fonctionne anormalement. C’est pourquoi l’envie d’uriner arrive très soudainement.
L’HAV, parfois appelé « vessie spastique », peut être déclenché par des choses spécifiques comme entendre l’eau couler, ou anticiper une envie d’aller aux toilettes.
L’incontinence urinaire à l’effort (IUE)
Si les muscles de votre périnée sont affaiblis, ou votre sphincter urétral compromis, vous êtes possiblement atteinte d’incontinence urinaire à l’effort.
Ce type d’incontinence survient habituellement lorsqu’une pression est exercée sur la vessie ou le périnée. Le fait d’éternuer, de sauter, de tousser ou de rire peut causer des fuites inattendues chez les personnes atteintes d’incontinence urinaire à l’effort.
L’incontinence touche à la fois les hommes et les femmes. Chez les femmes, la grossesse, l’accouchement, ou la ménopause peuvent entraîner une incontinence urinaire à l’effort. Chez les hommes, le traitement du cancer de la prostate, comme la prostatectomie radicale, est souvent la cause d’une incontinence urinaire à l’effort.
L’Incontinence mixte
Certaines personnes souffrent à la fois d’hyperactivité vésicale et d’incontinence urinaire à l’effort. C’est ce qu’on appelle l’incontinence mixte.
La rétention urinaire
Les personnes qui font de la rétention urinaire peinent généralement à évacuer l’urine de leur vessie. Elles ressentent souvent le besoin d’uriner. Cependant, une fois aux toilettes, elles éliminent peu, et elles doivent souvent y retourner peu de temps après. Comme la vessie est constamment pleine, cela peut fréquemment causer des fuites urinaires.
Souvent, la rétention urinaire peut être due à une obstruction des voies urinaires, ou à des problèmes nerveux qui troublent les signaux entre le cerveau et la vessie.
La polyurie nocturne
Les personnes atteintes de polyurie nocturne sont contraintes de se réveiller plus d’une fois par nuit pour aller aux toilettes. Environ 1 adulte sur 3 de plus de 30 ans souffre de polyurie nocturne, bien que ce trouble ait plus tendance à apparaître avec l’âge.
La polyurie nocturne réveille plusieurs fois par nuit et perturbe le sommeil, ce qui entraîne de graves effets secondaires. Un sommeil interrompu diminue la qualité de vie et nuit à la santé.
Beaucoup de personnes atteintes de ce trouble souffrent de fatigue, d’une mauvaise forme physique et d’une diminution des fonctions cognitives en raison du manque de sommeil. La polyurie nocturne est également associée à un plus grand risque de mortalité et de chute (ce qui est très préoccupant pour les personnes âgées). Il est donc primordial de la traiter.
Les causes de la nycturie sont multiples, mais elle est le plus souvent causée par la polyurie nocturne, correspondant à une surproduction d’urine par les reins. C’est pourquoi il est si important de traiter la nycturie à la source.
Par exemple, si vous vous concentrez uniquement sur le traitement de la vessie hyperactive, vous ne ciblez que la vessie, et vous oubliez les reins. Pour bien faire, les deux maladies devraient être traitées simultanément afin de gérer efficacement leurs symptômes.
Qui est touché par l’incontinence urinaire ?
Bien qu’il existe de nombreux facteurs pouvant mener à l’incontinence, il est important de noter que cette maladie peut toucher n’importe qui ; hommes et femmes, jeunes et plus âgés.
Elle est presque deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. C’est en partie dû au fait que la grossesse, l’accouchement et la ménopause, créent une pression supplémentaire sur la vessie et le périnée, causant une incontinence urinaire.
Néanmoins, les hommes n’échappent pas à ce problème. Les problèmes de prostate chez les hommes sont un facteur de risque, surtout si la prostate a été retirée.
L’incontinence urinaire : quels sont les facteurs de risque ?
Voici d’autres troubles pouvant conduire à l’incontinence chez les hommes et les femmes :
- D’autres problèmes de santé, comme le diabète
- Des problèmes neurologiques comme la SEP, des lésions à la moelle épinière ou la maladie de Parkinson
- Une surcharge pondérale
- Le tabagisme
- Une obstructions des voies urinaires qui empêche l’écoulement de l’urine
- La prise de certains médicaments
L’incontinence urinaire est une maladie mal prise en charge. Bien que l’incontinence urinaire soit très répandue, seule une infime partie des personnes atteintes par ce problème cherchent un traitement.
L’incontinence urinaire, quelles conséquences individuelles et sociétales ?
Beaucoup n’osent pas demander d’aide par honte ou de peur d’être stigmatisé. Pourtant, malgré le stigma autour de ce problème de santé, il reste très handicapant au quotidien.
Les conséquences physiques de l’incontinence
Il est difficile de mesurer l’impact de l’incontinence urinaire sur la qualité de vie sans avoir souffert de cette maladie.
Bien sûr, il faut évidemment régulièrement changer de vêtements ou de literie, ou courir aux toilettes. Mais l’impact sur la santé physique ne s’arrête pas là. De nombreuses personnes souffrant d’incontinence régulière souffrent d’infections cutanées, car leur peau n’est jamais au sec.
En outre, de nombreuses personnes déclarent réduire leur activité physique lorsqu’elles souffrent d’incontinence. Pour ceux qui avaient l’habitude de faire du sport, la course à pied ou d’autres activités à fort impact ont dû être limitées ou complètement arrêtées car leur pratique peut provoquer des fuites d’urine involontaires.
Enfin, les personnes souffrant d’incontinence ont plus de risque de tomber et de se fracturer un os en particulier chez les personnes âgées.
Une personne âgée qui se rue aux toilettes, surtout de nuit, sera moins attentive aux obstacles sur son chemin. De même, elle fera moins attention à son maintien et ses mouvements, et risque alors de tomber.
Les conséquences psychologiques de l’incontinence urinaire
L’incontinence a d’importantes conséquences sur le plan corporel, cependant les répercussions sur la santé mentale s’avèrent tout aussi dévastatrices. En plus des troubles physiques, de nombreuses personnes souffrant d’incontinence ressentent constamment de la honte et la gêne.
Elles cachent leurs soucis à leurs amis proches, leur famille, et même à leur moitié pendant des années. Elles évitent les activités sociales par peur d’avoir une fuite en public, et se privent de faire les choses qu’elles aiment. Et ainsi, l’isolement et la honte mènent peu à peu la dépression et l’anxiété.
Et ce n’est pas tout : la vie sexuelle est impactée, car beaucoup de femmes ont peur d’avoir des fuites pendant les rapports sexuels.
Cette peur d’une fuite urinaire se transforme souvent en angoisse permanente. Il est donc naturel que beaucoup de femmes évitent tout rapport sexuel.
L’impact financier de l’incontinence
Non seulement l’incontinence influe sur la santé mentale et physique, mais elle a aussi un lourd impact financier sur les patients et les soignants.
L’incontinence représente une charge financière importante à l’échelle individuelle comme sociétale. Au fil du temps, on accumule les dépenses pour des produits absorbants, les médicaments, les visites chez le médecin et le nettoyage à sec ou les lessives. Malheureusement, si elle n’est pas traitée, la maladie s’aggrave avec le temps. Et plus on vieillit, plus les coûts augmentent.
Les coûts directs ne sont la seule cause du gouffre financier que représente cette maladie. Le fait de perdre son travail et dépenser des sommes importantes pour se soigner contribuent aussi à alléger le portefeuille.
Quel est le lien entre incontinence urinaire et infections urinaires ?
Si vous avez déjà eu une infection urinaire, vous savez peut-être que les fuites urinaires constituent un symptôme courant de la cystite. Cela peut même être le cas pour celles et ceux qui ne souffrent pas d’incontinence urinaire.
Les infections et les bactéries localisées dans la vessie et les voies urinaires peuvent provoquer de fortes envies d’uriner, menant parfois à des fuites urinaires.
Saviez-vous que les infections urinaires sont en réalité plus fréquentes chez les personnes qui souffrent déjà d’incontinence. Cela peut être dû à plusieurs facteurs, notamment :
- Certaines maladies provoquent une accumulation d’urine dans la vessie, ce qui augmente les risques de développer des infections urinaires à cause de bactéries qui s’accumulent dans l’urine stagnante. Ces troubles comprennent notamment :
- La rétention urinaire
- Les troubles de la prostate
- Les troubles nerveux
- La constipation due à un périnée fragilisé
- La rétention urinaire
- Les malades incontinent.es sondés sont souvent plus sujets aux infections urinaires en raison de bactéries qui peuvent se développer dans la poche à sonde si elle n’est pas bien nettoyée.
- Une mauvaise hygiène au niveau des parties génitales peut entraîner le développement de bactéries qui s’infiltrent alors dans les voies urinaires et peuvent déclencher une infection urinaire.
- Beaucoup de personnes souffrant d’incontinence ont tendance à limiter leur consommation d’eau afin d’éviter les fuites urinaires. Si cette pratique est poussée à l’extrême, elle entraîne une déshydratation et une concentration d’urine dans la vessie. Des bactéries se développent alors et une infection apparaît.
Pour éviter les infections urinaires quand on souffre d’incontinence, il faut rester hydraté.e, vider complètement sa vessie aux toilettes et avoir une bonne hygiène intime.
Options de traitement contre l’incontinence urinaire
Par chance, il existe de nombreuses options de traitement contre l’incontinence urinaire.
Changer ses habitudes
Beaucoup de personnes souffrant d’incontinence commencent d’abord leur traitement en changeant leur mode de vie. Dans certains cas, il suffit de changer ses habitudes alimentaires, renforcer son plancher pelvien ou rééduquer sa vessie pour rester au sec. Voici quelques pratiques à essayer :
1. La kinésithérapie
Un kiné va vous aider à localiser et renforcer vos muscles du périnée à l’aide de techniques adaptées. Le traitement s’appuie sur des exercices de renforcement musculaires de base comme l’exercice de Kegel, et d’autres types de renforcement de la ceinture abdominale (tous les muscles sont connectés, après tout !)
Il peut arriver qu’une femme ait le périnée trop tendu. Elle a autant de chance de souffrir d’incontinence qu’une femme dont le périnée est affaibli. Dans ce cas de figure, un kiné vous montrera comment détendre le périnée pour lui permettre de fonctionner correctement.
L’auto-examen du périnée est souvent très peu concluant. C’est pourquoi l’évaluation d’un/d’une kiné est indispensable pour savoir si son périnée est trop faible ou trop tendu.
2. Le biofeedback (rétroaction biologique)
Afin de mesurer la résistance de votre périnée, le/la kiné est amené·e à utiliser une méthode appelée biofeedback. Il existe de nombreux instruments qui sont utilisés pour le biofeedback. Leur fonction principale est de mesurer l’activité musculaire du périnée.
Le/la kiné utilisera les mesures recueillies afin de vous guider vers une meilleure utilisation des muscles du périnée, et vous aider à vous renforcer au fil du temps.
3. Le régime alimentaire
Certaines personnes souffrent d’une irritation de la vessie due à certains aliments. Chacun a sa propre sensibilité, cependant certains aliments sont communément connus pour irriter la vessie. On retrouve parmi eux la caféine, les aliments épicés, les aliments acides (agrumes, tomates) et l’alcool.
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4. La rééducation de la vessie
La vessie étant un muscle, elle peut être ré-entraînée et rééduquée. On peut entraîner sa vessie à retenir l’urine plus longtemps en programmant les heures de passage aux toilettes et en allongeant le temps de miction. Ainsi on évite les fuites urinaires et les aller-retours aux toilettes.
Les produits et dispositifs médicaux pour combattre l’incontinence urinaire
Il existe également de nombreux produits sur le marché qui peuvent vous aider à rester au sec, de jour comme de nuit. En voici quelques-uns :
Produits absorbants
Il existe une multitude de produits absorbants sur le marché aujourd’hui. Peu importe ce que vous cherchez : protection légère ou renforcée, pour la journée ou la nuit, serviettes ou slips absorbants, jetables ou réutilisables… Le produit existe.
Au départ, choisir le bon produit s’avère être un casse-tête. Vous serez sûrement amenée à en tester plusieurs avant de trouver celui qui vous convient le mieux et qui s’accorde à votre style de vie. Mais n’abandonnez pas. Grâce aux produits absorbants, vous gagnerez en sérénité et vous serez armé·e contre les fuites urinaires.
Les sondes
Si votre vessie ne se vide pas complètement, votre médecin peut vous prescrire une auto-sonde intermittente. Les sondes peuvent vous faciliter la vie en vous permettant de vider complètement votre vessie à intervalles réguliers. Elles aident à préserver vos reins et réduisent le risque d’étirement de votre vessie (car elle est trop pleine).
Les sondes sont sans danger et, une fois que vous avez pris le coup de main, elles sont faciles à utiliser. Les sondes sont utilisables chez les hommes et les femmes.
Les pessaires
Le pessaire est souvent utilisé en cas d’un prolapsus des organes pelviens (POP), maladie au cours de laquelle la vessie, le rectum ou l’utérus s’affaissent ou tombent dans le canal vaginal.
Le pessaire est un dispositif en forme de donut qui s’insère à l’entrée du vagin et aide à soutenir le périnée. En cela, il offre un appui supplémentaire à la vessie, au rectum et à l’utérus. Le pessaire peut être mis en place par un médecin. Il agit sur l’inconfort et les problèmes d’incontinence liés au prolapsus des organes pelviens.
Médicament pour lutter contre l’incontinence urinaire
Il y a sur le marché une variété de médicaments et qui agissent sur l’incontinence urinaire à l’effort, l’hyperactivité de la vessie, la polyurie nocturne, la rétention urinaire, ou l’HBP. Chaque médicament a ses avantages et ses inconvénients. Il est donc nécessaire de discuter avec votre médecin des différentes options qui s’ouvrent à vous.
Thérapies avancées pour soigner l’incontinence urinaire
Si les médicaments sont trop lourds, d’autres options sont possibles. Les méthodes de traitement proposées ci-dessous sont pratiquées par des professionnels pour soulager les personnes souffrant d’incontinence.
Stimulation percutanée du nerf tibial/Neuromodulation sacrée
La stimulation percutanée du nerf tibial et la neuromodulation sacrée sont deux thérapies distinctes, mais fonctionnent toutes les deux sur le même principe. Elles stimulent les nerfs qui aident à bloquer les spasmes de la vessie et sont efficaces en cas d’hyperactivité. Ces traitements sont sans grand risque, non-intrusifs, et tout à fait efficaces.
Le botox pour traiter l’HAV
Vous savez peut-être déjà que le Botox peut être utilisé pour lutter contre les rides, mais saviez-vous qu’il est également autorisé pour traiter l’hyperactivité vésicale ? Des injections de Botox dans le muscle vésical peuvent aider à bloquer les signaux nerveux à l’origine de l’hyperactivité vésicale. Les patients voient alors leur fuites réduites, voire complètement stoppées.
La chirurgie
Si vous pensez avoir tout essayé, une opération chirurgicale peut être une option. Il existe différents types d’opérations chirurgicales pour traiter l’incontinence. Selon votre profile, votre médecin vous dirigera vers le type d’opération adaptée. Discutez avec votre médecin des avantages et risques d’une opération, afin de déterminer si c’est une bonne option pour vous.
Que puis-je faire en cas d’incontinence urinaire ?
Peut-être que la maladie s’est lentement installée et s’est tant développée que vous vous sentez maintenant prête à la traiter. Ou bien souffrez d’incontinence depuis peu.
Quoi qu’il en soit, il existe des traitements adaptés. L’incontinence est une maladie très courante, mais elle a un réel impact sur la qualité de vie. C’est pourquoi elle nécessite un vrai traitement.
Voici quelques étapes à suivre pour commencer à élaborer un programme de traitement :
- Renseignez-vous au maximum sur les différents types d’incontinence et les options de traitement à votre disposition. Plus vous serez informée sur votre état, plus vous serez à l’aise pour discuter avec votre médecin et établir le bon traitement.
- L’étape la plus importante est d’en parler à votre médecin. S’entretenir avec son médecin peut s’avérer compliqué au début, mais c’est primordial pour retrouver votre confort. Votre médecin pourra vous aider à trouver un traitement qui sera adapté à votre situation. Vous souhaitez parler d’incontinence avec votre médecin mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous trouverez des conseils en cliquant sur ce lien.
- Ne restez pas seule face à l’incontinence. Parfois, il suffit juste de parler à quelqu’un qui sait ce qu’on traverse. Les forums anonymes peuvent aider les personnes incontinentes qui sont souvent isolées et honteuses à l’idée de parler de leurs problèmes avec leurs proches. Les forums sont un bon outil pour échanger et faire part à d’autres personnes souffrant d’incontinence de vos victoires ou de vos moments de doute. Vous pourrez éventuellement y trouver l’impulsion nécessaire pour chercher un traitement.
- Ressources de la NAFC : La National Association for Continence est une organisation à but non-lucratif qui travaille pour aider les personnes souffrant d’incontinence. NAFC.org (le site web de l’organisation) dispose de nombreux outils pour vous aider dans votre quête de sécheresse.
Cet article a été écrit en collaboration avec la National Association for Continence.
Visitez le site de la NAFC pour en savoir plus sur l’incontinence urinaire et comment la gérer: